A l'origine, il y eut les murs -peints ou non- d'enseignes. Celles-ci localisées principalement dans les zones urbanisées (villes et villages), indiquaient simplement et sobrement, la destination du lieu devant lequel on se trouvait : restaurant, quincaillerie, auberge, boulangerie… On ne pouvait pas se tromper ! Parfois l'enseigne s'enrichissait de de dessins (queues de billards pour les cafés par exemple) et autres précisions ("ici on loge à pied et à cheval").
Ensuite, avec l'essor des grandes marques et des slogans, il a bien fallu trouver de l'espace visible pour ces enseignes d'un nouveau genre : héberges des villes, point de fuite et axes routiers des campagnes : les grandes publicités peintes murales se sont diffusées à un rythme soutenu. C'est pourquoi, nous pouvons découvrir aujourd'hui aussi bien des Dubonnet (Byrrh/Suze…) des villes que des Dubonnet (Byrrh/Suze…) des champs.
Voici ici un exemple très parlant de ces enseignes qui sont encore fortement représentées dans les villes : une quincaillerie et son enseigne verticale pour l'électroménager Vedette, un commerce "Maison du Bon Diable", une auberge "au Cheval Blanc".
On trouve également dans cette commune du Vexin une enseigne pour le grand magasin parisien "A la Ménagère", situé 20 boulevard de Bonne Nouvelle à Paris. Il fut actif jusqu'en 1930, date à laquelle le bâtiment fut détruit par un incendie. L'enseigne a été peinte à quelques mètres de la rue de Paris, axe routier filant droit vers la capitale.
Enfin, la commune possède une Byrrh oblique :
Magny-en-Vexin, juin 2014, par Martie. Merci !
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