(Réapparition)

Les multiples vies de ce mur sont décidément pleines de surprises. Après avoir été l'énigme aux deux têtes blondes, puis après avoir été résolu, voilà que ce grand mur réapparaît au grand jour. S'il restait un doute sur l'appartenance des deux petites filles blondes à la marque Codec, il est bel et bien effacé ! Tenant chacune l'anse du panier, elles sont les ambassadrices de la marque et s'exclament en choeur : "Nous, nous préférons Codec, c'est bien meilleur et pas plus cher". Sous le nom de la marque était précisé : "Magasins alimentaires de qualité dans la France entière". Reste seulement les trois barres métalliques qui cachent un détail, et pas des moindres. Sur le panier bien garni des fillettes est inscrit le nom de la marque Codec.

Saint-Etienne-de-Chigny, 22 mai 2015.

(Bleu nuit)

Découverte fortuitement de jour, alors que j'ai arpenté pendant 20 ans ce village sans la voir, cette petite publicité bleu nuit pour le Petit Journal illustré est encore bien pimpante même de nuit !

Le Vieux-Bourg, Saint-Etienne-de-Chigny, 6 janvier 2012.

(Deux petites têtes blondes : énigme résolue !)

En novembre 2009, je m'interrogeais et lançais un appel pour retrouver à quelle marque pouvait appartenir ces deux jolies têtes blondes. Icônes pour un produit alimentaire comme de la farine ou de la levure ? Produit ménager ? Le mystère restait entier, et il aurait fallu que le panneau soit démonté comme ici pour avoir enfin la réponse.

Mais c'était sans compter sur la trouvaille de deux nouveaux contributeurs qui sans le savoir ont trouvé la solution !

Les deux têtes blondes sont deux petites filles qui portent un panier rempli de produits Codec, représentation qui évoluera vers à la fin des années 1970 vers une schématisation très proche du pictogramme (deux silhouettes asexuées portant un panier Codec entre elles). 

Cette coopérative de détaillants (Consortium Des Epiciers du Centre) naît en novembre 1924 grâce à Jean Moreau-Dupuy, épicier à Limoges. Le premier supermarché CODEC ouvre en 1962 à Saint-Brieuc. D'autres suivront un peu partout en France (avec une prédilection tout de même pour le grand ouest) avant qu'ils ne soient regroupés sous les enseignes Shopi et 8 à huit.

104 rue du général Leclerc, Breteuil-sur-Iton (Eure).

Un grand merci à Lydie et Michel pour cette nouvelle contribution originale et qui a permis d'élucider une énigme de ce blog !

(Mieux que bien... )

... c'est Georges Monin* ! Créée en 1912 à Bourges, la distillerie Georges Monin connaît véritablement son essor entre les deux guerres où près de 1 million de bouteilles de liqueurs et de sirops (citronnades et orangeades) sont vendues. Georges Monin, le fondateur, disparaît en 1944 ; la société est reprise par son fils Paul qui crée la branche distillerie, jus de fruits et sirops et négoce de vins. Le Glasco, un sirop à base de jus de citron concentré naît en 1954.

Ce mur présente donc le sirop Glasco : on devine, en bas en lettres noires, la mention "Liqueurs Georges Monin".

Un mur qui fait écho à un autre, découvert à Loches il y a déjà quelques années, et présenté dans ce livre à la saveur un peu particulière...puisqu'il s'agit de mon premier opus écrit il y a maintenant 5 ans !

"Ici, Dépôt des liqueurs Georges Monin de Bourges."

La distillerie Georges Monin existe toujours près de la cathédrale de Bourges et un nouveau bâtiment, construit il y a quelques années est visible depuis l'autoroute A 75 en direction de Clermond-Ferrand.

Le premier mur a été pris en septembre de l'année dernière, il recouvre une publicité pour le Cognac. Le second a été pris en juillet, et perd, un peu plus chaque année, de sa lisibilité.

Saint-Etienne-de-Chigny septembre 2009 ; Loches, juillet 2010.

*encore un slogan original qui sonne bien !

(Deux têtes blondes)

Elles émergent d'un panneau publicitaire qui recouvre le pignon peint de cette maison située en bordure de la levée de la Loire à la sortie de Saint-Etienne-de-Chigny en direction de Cinq-Mars-La-Pile.  Impossible de savoir de quoi il s'agit puisqu'un panneau moderne recouvre la presque totalité de la publicité. Je pencherais pour une réclame alimentaire. Mais laquelle ?

Et je lance un avis de recherche aux infatigables chercheurs de murs peints Philippe, Christian et les autres ...  !

(Cachez ces saints -1-)

Le long de la nationale 152 sur la commune de Saint-Etienne-de-Chigny, il subsiste plusieurs grands murs peints dont celui-ci, situé au lieu-dit le Bouge au Vin présentant une superposition de deux publicités : mes machines à laver Atlantic sont venues recouvrir une grande Saint-Raphaël.

La seconde, située dans le bourg du Pont de Bresme demande un peu plus de concentration. Mais pas de doute, c'est encore une Saint-Raphaë bien délavée car plus exposée aux vents d'ouest.