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vendredi 19 octobre 2012

(Odette et Lucien)

66 ans. C'est le temps qu'il a fallu pour que ces photos arrivent jusqu'à moi. Ce sont des photos de famille. Celles d'un cortège de mariage fixé sur la pellicule le 19 octobre 1946 à Epineau-les-Voves. Ma grand-mère Odette, née à Paris, épouse ce jour-là Lucien, un policier rencontré à la capitale. Le mariage se fait en dépit de l'usage, dans le pays du marié, où la famille est implantée depuis des générations *. 
Le cortège vient de quitter l'église et a rejoint la nationale 6 pour fêter l'évènement dans la propriété familiale, un ancien relais de poste situé au bordure de la grande route. Le photographe suit pas à pas l'ébranlement du cortège qui passe devant un premier paté de maison, coupe un carrefour, puis aborde un second groupe de maisons où l'on découvre un pignon peint pour l'Anis Gras ** (un apéritif distillé d'Alger). Un tel cortège serait aujourd'hui impossible et impensable au même endroit tant la circulation est dense. 

 **Toutes les maisons longées par le cortège il y a 66 ans existent encore. Les publicités peintes se sont succédées sur les héberges et certaines comme l'Anis Gras sont aujourd'hui masquées sous un épais crépi. 

*J'ai déjà évoqué ici mes racines bourguignonnes qui sont celles de mon grand-père maternel et celles plus méconnues de la branche maternelle de ma grand-mère.

samedi 24 septembre 2011

(Les Fontinettes)

Le 29 août dernier, je me suis rendue à Arques dans le Pas-de-Calais. J'avais entendu parler de l'ascenseur à bateaux des Fontinettes et je voulais voir à quoi cela pouvait bien ressembler (un ascenseur à bateaux!), moi qui vis au bord d'une rivière canalisée où passent de nombreuses péniches faisant route vers le nord. Le site était fermé quand je suis arrivée, mais il était possible de suivre un chemin balisé pour arriver au pied de la nouvelle écluse inaugurée en 1967, le long du canal de Neuffossé. 
Le 6 septembre, de retour chez moi, je cherche à en savoir plus sur ce curieux site. En ouvrant un livre sur l'histoire des canaux en France, je tombe sur une petite photographie en noir et blanc.
On y voit un ensemble des 5 écluses. On y devine aussi deux personnes assises dans l'herbe à droite et un vélo à gauche. Au dos de la photo il est écrit "les 7 * écluses d'Arques, 6 août 1951". Arques, c'est là où se trouve aussi l'ascenseur des Fontinettes. Et cette écriture, c'est celle de ma grand-mère. En recoupant les éléments du paysage, j'en déduis que la photo est prise très certainement depuis l'ascenseur à bateaux. Cette concordance de dates, cette découverte photographique, 60 ans et 1 mois après avoir été prise, est troublante et me trouble encore. Il y a là une partie des mes racines familiales qui m'est complètement inconnue mais qui pourtant me parle. 
Et je crois bien que comme l'indique le nom de la péniche qui fit la manoeuvre ce jour là dans l'écluse, il est temps de partir à la découverte de mes racines : "Let's go !" 


* en réalité il y avait seulement 5 écluses construites entre 1754 et 1780 pour relier Saint-Omer sur l'Aa à Aire, sur la Lys et qui ont permis de récupérer les 13 mètres de dénivellation du canal. Ces écluses ont été utilisées jusque vers les années 1870. Un arrêté ministériel de 1877 les condamna définitivement en portant la longueur des sas à 38.50 mètres : les travaux de mise au gabarit ne furent pas réalisés (d'autant que le temps de passage, devant la forte augmentation du trafic était déjà compliqué et pouvait atteindre plusieurs jours). On décida donc la construction d'un ascenseur à bateaux composé de deux sas mobiles de 38.50 mètres de long, 5.40 mètres de large et 5.50 mètres de profondeur (dans la partie centrale) portés par un piston en fonte de 15 mètres de haut et 2 mètres de diamètre. Lorsque l'ascenseur à bateaux fut abandonné et la nouvelle écluse édifiée, l'échelle des 5 écluses qui avait été conservée pour contrer les éventuelles pannes de l'ascenseur, fut détruite.

mercredi 13 juillet 2011

(E...)

... comme évasion, pour quelques jours, en suivant la Loire jusqu'à Nantes ...

... à vélo.
 Bon 14 juillet à tous !
Et merci à tous les fidèles lectrices et lecteurs de ce blog,
la barre des 6000 visiteurs a été passée aujourd'hui !

Trou de serrure en forme de E à Bourgueil
Pieu en ardoise au début d'un rang de vignes à Restigné
Pavoisement de la rue Thiers pour le 14 juillet à Bourgueil

jeudi 25 mars 2010

(Le nez en l'air...)

Voilà bien une qualité que doit avoir tout bon chercheur.
Découvertes fortuitement, ces deux signatures sur les souches des cheminées, la première à Creil, la seconde à Auxerre, sont presques contemporaines :




Rue Jean-Jaurès à Creil, le carrier DESSENS
a gravé dans la pierre, qu'il a taillée, son nom et la date 1867.
A Auxerre, cette cheminée en brique porte le souvenir inscrit sur une pierre des bombardements du 20 décembre 1870.
Deux témoignages qui s'offrent au regard des passants qui se promènent le nez en l'air.

dimanche 18 octobre 2009

(Sur les pas de George Sand)



Maison, jardin et parc de George Sand à Nohant dans l'Indre
printemps 2002 :
mes premiers pas dans le patrimoine.

samedi 17 octobre 2009

(Maudite...)

soit la guerre.
Monument pacifique érigé pour les combattants de la guerre 14-18
à Gentioux dans la Creuse




dimanche 24 mai 2009

(Boucherie chevaline)

Hommage à ma maman qui passait petite
et 4 fois par jour pour se rendre à l'école
devant cette boutique.

Pas facile de prendre la photo un samedi après-midi au coeur du Marais !
(angle de la rue du Roi de Sicile et de la rue Vieille-du-Temple)

vendredi 8 mai 2009

(Cueillettes)

Parce qu'il faut du temps avant de récolter
et parce que nous repartons toujours avec un panier bien garni,
petite dédicace au jardinier des lieux...


... à ses récoltes...




et à son aide-jardinier.