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samedi 11 janvier 2020

(Carnet rose)

Un nouveau bébé pour ce début d'année 2020 !  

La dernière née de la famille est arrivée lundi matin. Elle est certes un peu moins chevelue que le bébé ci-dessous,imaginé par le sarthois Arsène Le Feuvre en 1912 pour le savon Cadum, mais elle est toute aussi mignonne. Tout le monde se porte bien.
Paris, boulevard de Montmartre.

mercredi 16 mars 2016

(7 ans !)

Voilà 7 ans que le blog existe ! 
Pour l'occasion je vous présente ce grand mur peint parisien - sans doute parmi les plus beaux encore conservés - qui accueille en réalité plusieurs publicités. Du plus haut vers le plus bas : une réclame pour une charcuterie, puis un grand carré peint, dans les tons roses, pour l'Amer Picon. Sous la mention "Demandez un Picon", on distingue trois rectangles et un paquet de lettres et de mots entremêlés parmi lesquels André et Médard. Il semble qu'il s'agisse en fait de la même publicité répétée trois fois. Enfin, en bas, dans un jaune tout aussi pétant que le rose Picon, un publicité pour des chirurgiens dentistes. Petite précision enfin, l'Amer Picon est ici présenté accompagné de l'un de ses slogans "Demandez un Picon", qui pouvait parfois être beaucoup plus directif comme à Arras où on ne demande plus, on boit !
Paris 17e, angle de l'avenue de Saint-Ouen et de la rue Collette, dimanche 6 mars 2016.

samedi 28 novembre 2015

(Grand mur peint parisien)

Cette grande héberge parisienne a servi de support à plusieurs publicités. La première est une publicité pour le Grand Bazar de l'Hôtel de Ville qui mentionne sont emplacement "rue de Rivoli" et le slogan "Toujours moins cher". Sur un fond vert pastel, la publicité est entourée d'un léger liseret jaune. La seconde située en dessous se présente dans un cadre bleu dans lequel on aperçoit une forme jaune avec quelques lettres cursives : "Chicl". Il s'agit de la marque de chewing-gum Chiclets. Une troisième publicité est venue par la suite couvrir toute la hauteur de l'héberge. Elle mentionne "Ici, Ecole Normale de TSF et de Télévision, cours élémentaire gratuit". Un grand trait rouge partant du haut et continuant sur la partie droite du mur se termine par une flèche. Ce mur a été pris en photo il y a 21 ans par Philippe : vous pouvez le découvrir ici avec son voisin d'alors (aujourd'hui disparu) l'amer Picon !
Angle de l'avenue des Gobelins et de la rue des Gobelins, Paris 13e, 22 novembre 2015.
Merci à François !

samedi 7 novembre 2015

(Disparition parisienne)

Avis aux parisiens. La publicité peinte visible depuis le métro aérien de la ligne 6 à l'arrêt Pasteur n'existe plus. Si quelqu'un l'a prise avant sa disparition je suis preneuse !

jeudi 2 juillet 2015

(Café de la Bourse)

Fin de vie pour ce café parisien à l'angle de la rue des Fontaines du Temple et de la rue de Turbigo.




Paris, février 2015.

dimanche 17 mai 2015

(Archéologie urbaine)

L'histoire de la redécouverte de ces deux publicités peintes parisiennes est assez exceptionnelle. Mises au jour fortuitement au printemps 2012, elles ont été réalisées en 1907 et 1909 et assez rapidement masquées par quatre niveaux de galeries en bois et vitrées. Le lieu a abrité successivement un magasin de porcelaines (Galerie des Martyrs), puis un ancien atelier de marionnettes. On voyait d'ailleurs encore, avant la démolition de bâtiment, de grandes formes fantomatiques derrière les vitrées
Ce qui ne devait être au départ qu'un simple ravalement prend alors une toute autre tournure : sous les bardages et les  galeries apparaissent deux grandes publicités vantant des marques bien connues : Ripolin et Bénédictine. Trois ans plus tard le résultat est en demi-teinte : une façade ravalée, des publicités restaurées vraiment magnifiques, protégées de surcroît (et c'est assez rare pour le signaler !) mais malgré tout taguées... 
Quelle sera la longévité de ces deux publicités ainsi emballées ? Est-on face à une réappropriation de l'art de rue ? Et dans ce cas ne pourrait on pas mettre en perspective ces deux types de peintures lors de visites guidées par exemple ?
Retrouvez les articles et débats antérieurs sur la question de la conservation et de la préservation des murs peints ici, ici et .
angle de la rue des Martys et de la rue Hippolyte Lebas, Paris, 14 mai 2015.

vendredi 15 mai 2015

(Chocolat parisien #2)

Deuxième opus chocolaté après l'énigmatique d'hier
C'est sans doute l'un des plus beaux murs peints parisiens encore dans son jus, qui a su garder sa place sans être détroné par une autre publicité, ni tronqué ou masqué par la construction d'un nouvel immeuble (et pourtant la tentation immobilière est forte dans ce quartier). Peut être parce que derrière son nom peu connu se cache en réalité un chocolat que tout le monde a un jour croqué ! Ce fondant français au lait, est né dans les Pyrénées grâce à Maurice Rozan qui fonde sa chocolaterie à Oloron Sainte Marie et crée son premier chocolat en 1927.  Il se rapprochera par la suite du chocolatier suisse Lindt qui englobera la petite chocolaterie pyrénéeenne et conservera son souvenir dans le chocolat "les Pyrénéens". 
Au delà de l'aspect historique, ce mur reste une très belle composition peinte : nom de la marque en lettres capitales, mention plus discrète pour préciser le type de chocolat, bandeau "Made in France" dans un cadre noir avec lettres dorées. Il y a surtout ce magnifique personnage qui couvre toute la partie droite du mur et que l'on doit à Leonetto Cappiello. Entre le Pierrot lunaire et le jongleur, il lance à la volée et fait tintinnabuler de belles grosses cloches, en chocolat bien-sûr.

 Paris, rue Marx Dormoy, 14 mai 2015.
Merci à Dorian pour l'info !


jeudi 14 mai 2015

(Chocolat parisien #1)

Très peu visible depuis la rue malgré les milliers de touristes qui se massent non loin de là pour entrer au Moulin Rouge, ce grand mur reste énigmatique. Nous sommes ici en présence d'une maque de chocolat, mais laquelle ? Les lettres capitales sont bien dodues et arrondies -notamment les A et U-, bien loin des lettres batons classiques. On distingue bien, malgré la balafre centrale le mot "chocolat" et le mot "au" un peu plus bas à droite.

Paris, 67 boulevard de Clichy, 14 mai 2015.

mardi 12 mai 2015

(Lights)

On navigue d'une lumière à l'autre avec cette enseigne pour un magasin d'électricité générale (toujours en activité) et ce gros tag coloré qui curieusement cohabite plutôt bien avec l'ensemble. 
8 rue Tholozé, Paris 18e, 8 mai 2015

dimanche 10 mai 2015

(Bleu, blanc, rouge)


Un ravalement radical pour la devanture de ce magasin : on est passé du bleu et rouge (photo prise en novembre 2014) au blanc immaculé.

 Paris, 11 rue la Vieuville, novembre 2014 - 8 mai 2015.

samedi 9 mai 2015

(Gaz et eau)

Sur le volet extérieur en bois de cet ancien magasin, on peut encore lire les mentions suivantes : gaz, eau, plomberie et couverture. Un témoignage difficile à dater et plutôt rare sur ce type de support.
23 rue Tholozé, Paris 18e, 8 mai 2015.

dimanche 26 avril 2015

(Triplet)

Sous le porche de l'immeuble du 66 rue Turenne, trois publicités peintes sont encore visibles. La première pour un atelier de confection pour dames "Ann-Mary", la seconde pour un garage, la troisième dont l'activité se rattache au garage, est la plus récente avec le logo Renault. Un bel ensemble au coeur du Marais.
Paris, 66 rue de Turenne, 24 avril 2015.

lundi 23 mars 2015

(Marcadet-Poissonniers)

Après la station Louvre Rivoli prise il y a quelques mois, voici le fantôme de la station Marcadet Poissonniers sur la ligne 12 du métro parisien : il réapparaît à l'occasion de la rénovation de la station et de l'enlèvement de son carrossage. Ouverte en 1908, pour la station Marcadet et en 1916 pour la station Poissonniers, elle prend son nom actuel en 1931. On voit ici réapparaître le nom de la station et son appartenance au réseau Nord Sud identifiable à travers l'entourage marqué NS. Le cadre vert correspond à une station de correspondance (contrairement aux stations avec entourage bistre, sans correspondance). Certaines stations du métro parisien, et plus précisement certains tronçons de tunnels (ligne 1) conservent encore des vestiges de publicités peintes. Ici, point de publicités peintes, mais un gel volontaire datant de 1959 et faisant réapparaître des bouts d'affiches, des restes de plan de réseau, le tout bien sali par le temps.
Paris, 5 mars 2015.


mardi 17 mars 2015

(Enigme peinte)

A quelques mètres de cette lumineuse façade et face aux anciens abattoirs de La Villette, l'héberge de cet immeuble présente les traces d'une ancienne publicité peinte. Un peu de jaune, un peu de bleu, une ligne courbe. Le mystère reste entier !
Paris, 208 avenue Jean-Jaurès, 14 mars 2015.

dimanche 8 mars 2015

(Amers et bitters)

A deux pas de l'ancienne ligne ferroviaire Paris-Bastille-Marles en Brie et de la gare de Lyon, se trouve ce grand mur peint pour l'apéritif le Mandarin. Les lettres cursives de la marque se mélangent à une ancienne publicité pour des meubles. Dans le petit cartel jaune, le peintre à inscrit le slogan du Mandarin : "sera toujours préféré aux amers et aux bitters". La version complète du slogan précisait en préambule "quoi qu'on fasse" mais cette mention ne semble pas avoir été peinte sur le mur.
Le Mandarin, boisson chère à Pagnol, et réalisé à base de mandarines, n'est aujourd'hui plus produit.
Paris, place du Colonel-Bourgoin. 4 mars 2015.

dimanche 1 février 2015

(Cadoricin)

Je vous parlais hier de la disparition d'une Cadoricin parisienne : dans le même arrondissement se trouve une autre Cadoricin. Et si la pub vante un shampoing brillant, l'héberge peinte n'a, elle, plus rien d'éblouissante !
 Paris 20e, rue Stendhal, 18 novembre 2014