A deux pas du château d'Oudon et le long du chemin emprunté par la Loire à vélo, se cache une vaste propriété aménagée au début du 19e siècle par un certain Maximilien Siffait. En 1816, il achète la Gérardière dont les jardins surplombent et s'étendent jusqu'à la Loire et commence à aménager terrasses et escaliers pour dompter le dénivelé de 70 mètres. La Loire offre alors un spectacle vivant avec ses bateliers et sa grande activité économique. La propriété de Maximilien Siffait prend très rapidement le nom de Folie, elle est d'ailleurs dessinée dès 1826 par Turner et figure parmi les curiosités du coin. Au milieu des années 1840, la propriété est amputée d'une partie de ses terrasses lors du passage de la voie de chemin de fer. Les Folies Siffait gardent aujourd'hui une part de leur mystère surtout au petit matin lorsque la brume de la vallée envahie les lieux.
Le Cellier (44), juillet 2011
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