samedi 30 juillet 2011

(Mosaïques)

Une boucherie tout en mosaïques rouge et orange qui n'est pas sans rappeler ce commerce parisien.


Trentemoult, 15 juillet 2011

vendredi 29 juillet 2011

(Au Confort Moderne)

Rien que de découvrir cette exquise devanture tout en mosaïque, on imagine déjà que le confort moderne d'hier devait être exceptionnel ! Même si le crépi bleu est récent, il apporte un charme supplémentaire à l'ensemble, visible de loin. La boutique servit décor au film La Reine Blanche de Jean-Louis Hubert.
Trentemoult, 15 juillet 2011

jeudi 28 juillet 2011

(Ca va fort !)

... grâce à l'eau minérale du bassin de Saint-Yorre, une marque peu présente sur nos murs mais qui garde ici une partie de sa pétillante fraîcheur ! La partie basse de la publicité a curieusement disparu avec les parpaings de tuffeau qui ont été remplacés sans doute lors de la reprise des ouvertures de cette maison.
rue de l'Ilette, Chouzé-sur-Loire (ancienne N 152), 12 juillet 2011

mercredi 27 juillet 2011

(Le Roquio)

C'est le nom qui fut donné en 1887 au steamer qui assura la liaison Nantes (rive droite) à Trentemoult (rive gauche) jusqu'en 1958. Le village de Trentemoult, ancien village de pêcheurs devint au 19 siècle le lieu de résidence des cap-horniers avant de tomber en désuétude puis de devenir un endroit aujourd'hui branché et un peu "bobo". Le résulat de cette riche histoire se traduit à travers l'architecture puisqu'à Trentemoult on trouve aussi bien d'anciennes maisons de pêcheurs que des demeures bourgeoises entourées de jardins d'agrément plantés d'arbres exotiques ramenés de contrées lointaines. Et puis, si l'on vient à Trentemoult pour boire un verre et profiter du soleil couchant sur la Loire, on y vient aussi pour le charme suranné de ces vieilles boutiques et anciens commerces qui fleurent bon la nostalgie. 





Trentemoult, 15 juillet 2011

(Au pays du Petit Lu...)

On trouve de belles surprises comme cette très belle publicité peinte, restaurée, pour le biscuit au célèbre acronyme : Lu (pour Lefèvre Utile) qui tout comme BN (pour Biscuiterie Nantaise) s'inscrit dans l'histoire de la ville de Nantes. La découverte de cette publicité est d'autant plus saisissante si vous arrivez par voie d'eau, en effectuant la traversée de la Loire depuis la gare maritime jusqu'à l'ancien port de Trentemoult dont je publierai prochainement d'autres petits bijoux d'architecture.


Et puis rien de tel que de poursuivre la découverte de l'histoire Lu en vous rendant au musée d'histoire de Nantes qui présente quelques unes des plus belles pièces liées au petit biscuit beurré :









Trentemoult, Nantes, 15-16 juillet 2011

mardi 26 juillet 2011

(Quand la mer monte...)

A Ancenis, située à une centaine de kilomètres de la mer, on ressent les derniers soubresauts des marées. Ensuite, plus en amont, la Loire étire ses longs rubans de sable et l'on peut presque traverser d'une rive à l'autre à pieds secs ! Pas d'inquiétude en revanche, les quelques murs peints glanés dans la ville sont à l'abri des caprices de la Loire, à commencer par ce très beau mur pignon pour les assurances Gan et la Banque Populaire : un dégradé de bleus qui rappelle que nous ne sommes plus très loin de la mer...

La deuxième plublicité est peinte sur un mur pignon recouvert d'ardoises synthéthiques et fait la promotion du magasin de vêtements Pelé, aujourd'hui disparu.

Enfin, en repartant en direction d'Oudon et en longeant la Loire, on tombe sur cette ancienne blanchisserie reconvertie en maison d'habitation.

Ancenis, 14 juillet 2011

lundi 25 juillet 2011

(Oudon côté face)

A la faveur d'une crevaison (!), le château d'Oudon nous a ouvert ses portes le lendemain : construit sur un éperon rocheux en schiste dominant la Loire et la vallée du Hâvre, le château est reconstruit à la fin du XIVe siècle. Il assure alors le contrôle du trafic fluvial (avec le péage de Champtoceaux situé en face) et verrouille le passage vers Nantes, capitale du duché de Bretagne.
 
 Vestige de la tour porte (milieu XVe siècle)

 Le pont d'Oudon et les vestiges du péage de Champtoceaux à l'arrière-plan
Cheminée monumentale au dernier étage de la tour, qui rappelle les cheminées du Palais Jacques Coeur à Bourges
Abandonné au cours du XVIIe siècle, le château se dégrade et est décrété bien national à la Révolution où il est démantelé : les marches de l'escalier, les planchers, le toit disparaissent ainsi. En 1820, ses ruines sont achetées par le Département qui amorce sa restauration qui se poursuivra jusqu'en 1984 ! 

Château d'Oudon, 15 juillet 2011

dimanche 24 juillet 2011

(Crépuscule oudonnais)

A l'ouest, le soleil se couche plus tard, de quoi pouvoir flâner jusqu'à 22h30 dans les rues d'Oudon et prendre des photos au crépuscule. Deux belles trouvailles : la première est un mur pour la boisson apéritive Byrrh, dans sa version transversale, la seconde est une Cinzano recouvrant une publicité pour le chocolat Moreuil, marque créée en 1826 à Clichy.



Oudon (Loire-Atlantique), 14 juillet 2011.

mercredi 13 juillet 2011

(E...)

... comme évasion, pour quelques jours, en suivant la Loire jusqu'à Nantes ...

... à vélo.
 Bon 14 juillet à tous !
Et merci à tous les fidèles lectrices et lecteurs de ce blog,
la barre des 6000 visiteurs a été passée aujourd'hui !

Trou de serrure en forme de E à Bourgueil
Pieu en ardoise au début d'un rang de vignes à Restigné
Pavoisement de la rue Thiers pour le 14 juillet à Bourgueil

(L'Espérance)

Pour arriver au Grand-Pressigny, il faut de la patience et de la persévérance mais les efforts sont récompensés lorsque l'on découvre les vestiges de l'imposant château, de son donjon carré (35 mètres de haut sur 7 de côté) effondré partiellement en 1988 et de sa nouvelle aile inaugurée en 2009 et abritant le très instructif musée de la préhistoire.
Le bourg du Grand-Pressigny, qui compte un peu plus de 1000 habitants, abrite d'anciens commerces comme cette épicerie "Alimentation du Carroir" dont le mur pignon garde la trace d'une ancienne DUBONNET, 
une menuiserie-ébenisterie, tenue par M. Mauduit,
et l'hôtel de l'Espérance (à vendre) qui date très certainement de la fin des années 1920, début des années 1930 avec sa frise géométrique caractéristique.
 
Le Grand-Pressigny, 5 juillet 2011.