Une grande Dubonnet oblique a été peinte au coeur de la ville de Broons (qui se prononce Bron). Et cette Dubonnet bretonne a une particularité : elle ne semble avoir au premier regard qu'un seul N ce qui lui donne cette aspect si ramassé et un peu bancal. Il s'agit en réalité de la version Dubonnet avec les deux N superposés, peu répandue et qui se retrouve très souvent dans la version en diagonale. Ce qui paraissait donc être une erreur d'appréciation du peintre n'est en réalité qu'une nouvelle mise en scène de Dubonnet sur les murs du territoire.
Une autre publicité est encore visible en dessous avec les deux mots "de Bretagne" très bien conservés. De quoi s'agissait-il ? D'un restaurant ?
Broons, 3 juillet 2015.
...plutôt... une crèperie?...
RépondreSupprimerje lis: HOTEL DE BRETAGNE..il doit y en avoir une floppée dans le secteur..
RépondreSupprimerObjection chère consœur ;)
RépondreSupprimerIl me semble entrevoir le second N derrière le premier. Il s'agirait donc là d'une version "diagonale au N masqué" (une nouvelle catégorie que mon taxonomiste en chef vient tout juste d'inventer.) Appelée "DUBON(N)ET" chez notre excellent confrère et ami Philippe, qui attesta le phénomène dès mai 2010.
La lettre cachée étant un phénomène que l'on retrouve chez Lillet comme Philippe le démontrait brillamment aussi.
Et d'ailleurs puisque je vous tiens et juste pour alimenter les discussions estivales à l'heure de l'apéritif, je n'arrive pas à être totalement convaincu par l'argument du manque de place justifiant que l'on ne peigne pas toutes les lettres : les pignonistes, surtout pour Dubonnet, on fait preuve au cours des âges d'une capacité extraordinaire à triturer les lettrages et les surfaces, pourquoi ne seraient-ils pas arrivés à résoudre cette question ? Je pencherais plutôt pour un effet de style, dans le but de capter le regard de l'automobiliste, saturé de pubs peintes...
Pas évident ce double N et bien d'accord pour la trituration des lettres : de vrais artistes !
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