dimanche 28 avril 2013

(La Boule d'Or)

L'enseigne de l'hôtel de la Boule d'Or a été peinte sur le mur de clôture d'une ancienne propriété aujourd'hui occupée par une maison neuve. Si l'enseigne se prolongeait au delà des piliers du portail "moderne" on distingue encore la mention "son confort" en bas à droite. Le reste se noie dans l'usure du mur. L'hôtel de la Boule dOr existe encore, il est situé à Coron.
Doué-la-Fontaine, 19 avril 2013.

jeudi 25 avril 2013

(Tout va bien)

Incroyable devanture pour ce bar fécampois ! Quel style !
Fécamp, rue du Président Coty. Par Grég et Véro.

mercredi 24 avril 2013

(L'amie de l'estomac)

Voilà une remarquable appropriation de l'héberge de cet immeuble lillois par le peintre ! Les quatre lettres, réalisées en biais, viennent accentuer la courbe de la rue. Et cerise sur le gâteau, Suze est ici accompagnée et encadrée de ses deux mentions la courante "apéritif à la gentiane" et la plus rare "l'amie de l'estomac".

Une belle trouvaille de Thibault.
Lille, rue du Plat, mars 2013.

dimanche 21 avril 2013

(Bouton de rose)

Joseph-François Foullon introduit à la fin du 18e siècle la culture des roses qui fait aujourd'hui la réputation de Doué : 7 millions de plants de rosiers sont produits annuellement sur son territoire ! La ville de Doué est ainsi devenue capitale européenne de la rose. Pas étonnant donc, que de nombreux murs de la ville aient vu fleurir des publicité pour les pépinières des environs et plus particulièrement pour les roseraies. Le hasard de la lente dégradation de ce mur a voulu que se révèle encore à nos yeux un délicat bouton de rose légèrement orangé. 
Doué-la-Fontaine, 19 avril 2013.

samedi 20 avril 2013

(A la pompe)

Le long de la D 960, du même côté que la publicité pour les biscuits Brossard, plus de pompes pour cette station service, mais l'enseigne peinte Avia vous replonge immédiatement dans l'ambiance de ces haltes obligatoires qui rythmaient les trajets via routes départementales.
Trémont, D 960, 19 avril 2013.



vendredi 19 avril 2013

(Chacun sa part*)

Le mur peint ci-dessous, en très mauvais état, fait partie des marques publicitaires locales dont le rayonnement reste cantonné à quelques départements. C'est la cas des (bis)cuits (B)ro(ssard) nés en Charente Maritime à Saint-Jean-d'Angély, situé à deux heures de route de ce village des Mauges. L'effritement progressif de la couche de crépi ne laisse plus aujourd'hui que quelques maigres indices sur la marque, la fin du mot biscuit, le O cerclé de Brossard, et le dernier mot du slogan "chacun sa part".
Trémont, D 960, 19 avril 2013.
* Et une nouvelle marque sur ce blog !

jeudi 18 avril 2013

(Apéritifs lillois)

Deux grands murs peints lillois. Le premier, de prime abord assez énigmatique, est une grande publicité pour la célèbre boisson au quinquina Saint Raphaël. Le deuxième est limpide et concerne également un apéritif au quinquina inventé par un certaine frère Raphaël...né Hippolyte Bonal ! Le tout est situé sur la rue du Molinel, à Lille.
Merci Thibault !

vendredi 12 avril 2013

(Pingouins)

A deux pas du quartier angevin du Lutin, le long de l'avenue Pasteur, coincé entre deux immeubles d'habitation, l'enseigne de cet ancien commerce reste énigmatique. Elle représente deux pingouins portant un fût. Bière, vin, autre boisson ? Quel lien entre les deux ?

Angers, avenue Pasteur, février 2013.

jeudi 11 avril 2013

(Grand ensemble)

Les murs de cette ancienne ferme située aux portes de la commune de Fins dévoile une très intéressante concentration de murs peints pour certains assez inattendus dans cette partie de la France. Ca commence par une pub pour la station thermale de la Bourboule dans le Puy-de-Dôme. On y lit le mot "allergie" et l'altitude de la station (850 m). Dans sa continuité sont venus s'afficher les biscuits Pernot en lettres bleues sur fond jaune. 



Autour du porche d'entrée trône une magnifique Vichy dont le bleu irradie l'ensemble du mur et dont la composition (liseré jaune/fond bleu/lettres capitales) est l'exact contraire de sa voisine Pernot (liseré bleu/fond jaune/lettres capitales). Elle recouvre une publicité antérieure pour les huiles Shell.


Enfin, plus classiquement, on retrouve une grande marque pour boisson apéritive, une Saint-Raphaël dans sa version redynamisée d'après-guerre !

Une contribution haute en couleurs et en marques de la famille Roy. Merci !
D 917, rue du Pavé (chaussée Brunehaut), Fins, mars 2013.

mercredi 10 avril 2013

(Grand mur peint parisien)

Encore un ! Situé dans le 2e arrondissement et jouxtant la tour Jean Sans Peur, il a miraculeusement traversé les années. Par contre, il reste assez énigmatique : le mot "chocolat" est lisible encas à droite ainsi que de grandes lettres capitales jaunes. Une idée peut-être ?

Paris, rue Etienne Marcel, 9 avril 2013.

mardi 9 avril 2013

(Ripolinée)

En diagonale, même privée du nom de sa marque disparue par le percement d'une fenêtre, cette Ripolin reste très lumineuse. Elle exposait ici ses glacis pour voitures, déjà rencontrés du côté du Maine-et-Loire, à Saumur.

 Beauvais, 28 mars 2013.

lundi 1 avril 2013

(Le Bien)

© Les carnets de Clio
Je me suis retrouvée des ancêtres mariniers. Cette ascendance fluviale, sans être une surprise, me rassure. Comme si la redécouverte de cette histoire m'éclairait sur mes envies d'ailleurs, ma soif de découvrir, l'assurance intérieure d'un temps existant plus lent et plus propice à la réflexion qui, je le sens, me correspond davantage. Ma vie m'entraîne curieusement toujours là où ils sont passés, je leur succède et je m'en rends compte après. J'en suis troublée. Je me dis qu'ils se sont forcément arrêtés là où moi, aujourd'hui, j'emmène les autres redécouvrir leur territoire. Qu'ils ont vu, qu'ils ont connu ce que je me suis attelée à chercher, à comprendre et à transmettre depuis 7 ans. Je suis bercée par ces histoires familiales de bateaux qui passent, de rendez-vous manqués, de vies tues et de secrets qui n'en sont plus. Je suis captée et transportée à la vue d'une péniche passant sur l'Oise. Je suis émue du petit salut porté à l'attention de ceux qui restent à quai, de cette apparente facilité à mener un bateau, de cette liberté qui les conduit hors du temps tout en les ancrant, immuables, dans le monde. 
Je me suis retrouvée des ancêtres bateliers qui avaient donnés pour nom à leur bateau "Reine du Ciel" et "Bien". 
J'ai des petits bouts de famille essaimés entre la Basse-Seine et la Belgique entre Rouen et Tournai là où Léa, Clotaire, Jules et Marie ont navigué
Le Bien à Tournai dans les années 1920. Le Bien (lieu inconnu) dans les années 1950.