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jeudi 16 mars 2017

(8 ans !)

Aujourd'hui, voilà  8 ans que le blog existe et avec un peu plus de 1250 articles au compteur, j'ai décidé de lever le voile sur qui se cache derrière les carnets de Clio. 
Je suis arrivée dans la blogosphère un peu par hasard. Je cherchais je crois au départ un espace pour poster mes photos de murs peints, avec l'idée que ce lieu soit davantage un cahier ou un carnet que l'on ouvre et que l'on referme pour soi.  Et puis petit à petit, j'ai reçu des contributions, des commentaires, des témoignages et des encouragements à continuer. Ce fut là la naissance d'un véritable intérêt pour le sujet. Une révélation.
Parallèlement, dans le cadre de mon activité professionnelle, en tant que chercheur du patrimoine, j'ai été amenée à arpenter le territoire, d'abord dans le Berry, puis à Orléans, dans l'Oise et aujourd'hui en Seine-Saint-Denis au sein du Conseil Départemental. Certes, traquer les murs peints publicitaires ne fait pas partie de mes missions principales mais, chemin faisant, parce qu'une exploration systématique d'un territoire, conduit toujours à tomber sur quelques vestiges peints (relire notamment l'histoire de ce beau sac à patates), et parce que peu à peu ce blog est cité dans des articles et ouvrages sur ce sujet, ils se sont peu à peu immiscés dedans. Ainsi, dans ma première publication La mémoire industrielle de Bourges (Editions Alan Sutton), parue il y a 11 ans maintenant,  on trouve deux ou trois photos de murs peints notamment sur les liqueurs Georges Monin. Dans l'ouvrage de 2011 sur Le Grand Creillois industriel : architecture et patrimoine (Editions Lieux-Dits), les murs peints ont eu le droit à un chapitre entier ! 
De fil en aiguille, le blog a ainsi réuni des murs peints de toute la France et un peu d'ailleurs aussi : ceux de mon enfance dans l'ouest, au bord de la Loire, ceux plus lointains de ma famille et ceux que je glane aujourd'hui, embarquant au passage ma propre famille, mes amis et mes collègues dans cette exploration inédite. J'arpente, j'explore, je recherche et j'engrange ce qui, pour reprendre les mots de la sociologue Nathalie Heinich s'agglutinera aux trouvailles de [mes] pairs, fabriquant ce trésor collectif que l'on nomme "le patrimoine". 

Merci donc à mes contributeurs fidèles et à ceux plus occasionnels qui dénichent toujours de vraies pépites. Merci à mes amis et à toutes celles et ceux qui s'intéressent au sujet. Sans vous, ce blog serait différent et aurait une autre saveur. Merci aussi à ma famille qui supporte, mais apprécie finalement je crois de plus en plus, ces pauses "obligatoires" au bord des routes et au pied des murs peints.  

Clarisse LORIEUX.

dimanche 25 décembre 2011

(Boutiques)

A Lisbonne on trouve de tout en plein coeur du centre ville : des graines de fleurs ou de légumes en passant pas tous les articles de mercerie, de quincaillerie, le tout à l'intérieur de boutiques véritables cavernes d'Ali Baba où règne, malgré l'encombrement des lieux, une véritable logique d'agencement et d'ordonnancement. Quand je pense qu'à Paris, bien sûr, mais que dans d'autres grandes villes de provinces on ne trouve même plus un endroit où acheter quelques clous ! Lisbonne est vraiment une ville pleine de ressources.




Lisbonne, 10 et 11 décembre 2011.

mercredi 21 décembre 2011

(What else ?)

Une petite boutique en haut de la rua do Carmo avec une enseigne bien française tout droit sortie du roman éponyme de Zola. "Au bonheur des dames" fait aujourd'hui le bonheur de tous les amateurs de café (et de George Clooney).
Lisbonne, 11 décembre 2011

mardi 20 décembre 2011

(Tremblement de terre)

C'est un tremblement terre qui fit beaucoup de bruit car c'est sans doute le premier qui fut autant médiatisé et repris par les auteurs de l'époque notamment Voltaire dans son Candide*. Le tremblement de terre de Lisbonne fit, le 1er novembre 1755, plusieurs milliers de victimes (certaines sources annoncent 6000 morts, d'autres 10 fois plus). Il fut surtout suivi d'incendies et d'un raz-de-marée sur les rives du Tage qui détruisit une grande partie de la ville. L'église des Carmes dresse aujourd'hui sa silhouette ruinée, témoin de cet évènement historique : elle abrite aujourd'hui un musée archéologique (car ce tremblement de terre fut aussi l'occasion de découvrir une partie du passé enfoui de Lisbonne). C'est une drôle d'impression de visiter cette église à ciel ouvert en pleine ville et c'est encore plus impressionnant de nuit quand vous arrivez à sa hauteur en empruntant l'ascenceur de Santa Justa (dont je parlerai ici bientôt).



A la suite de ce tremblement de terre, le lit du fleuve bougea et l'élégante tour de Belem qui se trouvait au milieu du Tage, se retrouva près du rivage !
Lisbonne, 8 au 12 décembre 2011
*"A peine ont ils mis le pied dans la ville (...) qu'ils sentent la terre trembler sous leurs pas ; la mer s'élève en bouillonnant dans le port, et brise les vaisseaux qui sont à l'ancre. Des tourbillons de flammes et de cendres couvrent les rues et les places publiques, les maisons s'écroulent, les toits sont renversés sur les fondements et les fondements se dispersent, trente mille habitants de tout âge et de tout sexe sont écrasés sous les ruines." Chapitre 5, Candide de Voltaire.

lundi 19 décembre 2011

(Vespasienne)

Bon certes ce n'est pas quelque chose de typiquement lisboète j'en conviens, mais la mémoire visuelle est tenace et cet urinoir situé dans le quartier du château Saint Georges me rappelle les urinoirs de l'avenue Proudhon à Tours (de même facture) et ceux beaucoup plus classieux de Bréhémont, tous deux situés sur la rive gauche de la Loire.
                            


Lisbonne, 10 décembre 2011

dimanche 18 décembre 2011

(Les Flandres à Lisbonne)

Difficile de savoir ce qui se cache derrière cette bâtisse située dans l'ancien quartier industriel de Lisbonne (pas très loin des docks) en pleine mutation. Une imprimerie peut être car on devine les mots "lito" pour lithographie et "estampa..." pour estampe... Un petit bout de faïence en bas à droite mentionne la date 1884.



Lisbonne, 11 décembre 2011

samedi 17 décembre 2011

(Le paradis de la vis)

Bom dia ! Me revoici sur le blog après quelques semaines d'absence et un séjour à Lisbonne.
Point de murs peints (ou très peu) mais beaucoup d'azulejos, ces carreaux de faïence vernissée, que l'on trouve partout, des palais aux cages d'escaliers, en passant par les façades d'immeubles ou les stations de métro.
L'une des plus originales réalisations que j'ai rencontrée est sans conteste cette boutique, le paradis de la vis ! L'enseigne "casa dos parafusos" (que l'on pourrait traduire par la maison de la vis) décline tous les produits que l'on peut y trouver : anneaux, bagues, boulons, écrous, rivets, vis à anneau, à oeil, à oreille... Le propriétaire a su mettre en valeur les produits qu'il vend !
CASA DOS
PARAFUSOS
DE FABRICA
FLORESCENTE
TEL ne T 4544
C ia (Companhia) das Fcas (Fábricas) Ceramica Lusitania Lisboa

                                      




Une boutique qui tourne toujours  !


Lisbonne, rua de Boavista, 11 décembre 2011