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jeudi 9 avril 2015

(1000e !)

Pour le millième article de ce blog, c'est une réapparition que je vous offre, celle d'un mur situé à l'entrée de Cinq-Mars-la-Pile le long d'une portion abandonnée de l'ancienne nationale 152. On y voit trois rails, anciens supports d'un panneau publicitaire pour le supermarché Carrefour. Celui-ci recouvrait une publicité touristique pour le château de Cinq Mars et annonçait : "A 1 km 700, visitez le château de Cinq-Mars". Mais cette publicité en recouvre une autre, plus ancienne pour les peintures Valentine, et qui avait fait l'objet d'une publication antérieure. Seule la petite silhouette du peintre émergeait alors en bas à droite du panneau publicitaire. Un bel ensemble donc pour oublier qu'à quelques centaines de mètres, sur cette même route, c'est une disparition d'ampleur qui a eu lieu.


Et en bonus du 1000e, la photo de la pile funéraire romaine surplombant la Loire et qui a donné son nom à la ville.
Cinq-Mars-la-Pile, 9 avril 2015.

vendredi 10 octobre 2014

(Disparition)

Il y a quelque temps déjà je vous parlais ici de ce grand mur, peint et réalisé à l'entrée est de Cinq-Mars-la-Pile. 
Deux publicités pour une très grande surface idéalement placée : une gigantesque Saint-Raphaël surmontée de son macaron aux deux serveurs, et une plus modeste, mais non moins intéressante, par la vivacité de ses couleurs, Bénédictine. 
Ce mur vient de disparaître dans la construction d'une maison et les surfaces encore visibles du mur ont été piquetées pour un rendu plus net de la façade de cette bâtisse tourangelle de caractère au bord de l'ancienne nationale 152.
Si ce blog va permettre d'en garder la trace, ces disparitions m'interpellent toujours. A quelques kilomètres de là, la même mésaventure est arrivée à un mur peint Energic, tandis qu'un des murs peints voisins se voyait préserver par on ne sait quel miracle.
Il y a bien donc autant de prises de décisions sur la conservation ou la disparition de ces murs qu'il y a de propriétaires. Et si bien sûr on ne peut contraindre ces derniers à abandonner un projet immobilier pour une publicité peinte, on pourrait imaginer que les services des villes qui instruisent les permis de construire soient sensibilisés et conscients de l'intérêt patrimonial, de mémoire, voire de l'intérêt artistique -pour certaines d'entre elles -de ces oeuvres. 
Cette nouvelle disparition me fait poser plusieurs questions. La première sur le glissement progressif du message délivré à la vue d'un mur peint qui contribue grandement à s'en détacher. Que voit-on ? Un mur défraîchi ? Une oeuvre patinée par le temps ? Un message publicitaire parmi d'autres ? La seconde question est celle du statut de la publicité peinte. A qui appartient elle. A tous, car visible de la voie publique ou au(x) seul(s) propriétaires du mur support ? Enfin, la question de la législation ou du moins d'aides à la protection et à la valorisation me semble récurrente. Que peut on défendre à travers ces murs : la patte d'un peintre, une création originale -même si elle est déclinée en séries-, un savoir-faire qui tend à disparaître, la préservation d'une marque disparue ? L'aspect patrimonial et de mémoire peut il cohabiter ou supplanter l'intérêt privé ? Le débat est ouvert !

Merci à P & M pour la dernière photo.

mardi 1 mars 2011

(Incontournable...)

... et sans doute parmi les plus beaux pignons peints d'Indre-et-Loire, ce mur présentait autrefois une très large (et très visible) Saint-Raphaël : le pignon de cette maison étant en effet un pignon d'entrée de ville.
La Bénédictine qui l'a supplantée n'en est pas moins imposante et on peut s'interroger sur le choix de l'annonceur, pourquoi n'a t'il pas tout simplement recouvert dans son intégralité la précédente ?


Cinq-Mars-La-Pile, 28 février 2011.

jeudi 7 octobre 2010

(Mais où est Valentin ?)

Ce mur peint aurait pu figurer dans la rubrique énigmes peintes de ce blog tant il est vrai qu'au premier abord, on n'y voit rien... à part un panneau très récent. Mais c'était sans compter sur un petit détail qui a accroché mon regard. En bas à droite, au niveau de la base du panneau, on remarque une légère courbe qui ne peut correspondre à une lettre...

Lorsque l'on zoome, on distingue un bras portant un seau. Dans les représentations peintes, l'inventaire est vite fait : il s'agit du personnage symbole de Valentine, que j'ai rebaptisé Valentin, mais qui aurait pu aussi s'appeler Valentine puisque les peintures pour décoration ont été créées par Monsieur... Valentine.
La "belle peinture" Valentine a ainsi retrouvé, à défaut de ses couleurs, son identité.

Ancienne nationale 152, Cinq-Mars-La-Pile, septembre 2009.

dimanche 8 août 2010

(A Cinq-Mars-la-Pile)

En entrant dans Cinq-Mars-la-Pile depuis Langeais on est accueilli à gauche par un mur peint pour l'Hôtel du centre (en lettres capitales) précisant qu'il se trouve à 800 mètres (vous pouvez le découvrir grâce à la contribution de Christian sur ce blog).
En continuant un peu on découvre sur la droite, le long de la rivière, le bar tabac Au Bon Accueil et une grande publicité Dubonnet.

Cinq-Mars-La-Pile, route de Tours, 18 juillet 2010.

vendredi 6 août 2010

(Chez Marcel)

Ancien salon de coiffure tenu par un dénommé Marcel à Cinq-Mars-La-Pile.
Cinq-Mars-La-Pile, route de Tours, le 18 juillet 2010.

jeudi 17 juin 2010

(Retour aux sources)

Celles du patrimoine industriel.

Cette ancienne briqueterie située à Cinq-Mars-La-Pile, je la connais bien pour y passer devant depuis plus de vingt ans. Fondée en 1858 par Thomas Sertier et Jean Lebert, fabricants associés à Langeais, l'usine cesse ses activités à la fin des années 1970 entraînant un démantèlement progressif des installations techniques et une démolition partielle des bâtiments d'exploitation. Actuellement, le site est occupé par diverses entreprises pour le stockage.

Coinçé entre l'ancienne N 152 et l'ancienne levée de la Loire, l'endroit à le charme particulier des sites industriel abandonnés, avec sa haute cheminée et ses bâtiments éventrés.


Cinq-Mars-La-Pile, 13 juin 2010.