vendredi 31 mars 2017

(Triple dose)

Après le chantant et le dansant mur peint d'hier, ce mur peint, également courneuvien, présente une double Dubonnet réalisée sous une Suze dont le slogan, l'amie de l'estomac est bien lisible dans sa dernière partie ("l'**tomac"). Deux percements de fenêtres un peu hasardeux sont venus altérer l'unité de l'ensemble.



La Courneuve, 98 rue de la Convention, 14 février 2017.

jeudi 30 mars 2017

(Ca chante et ça danse !)

Au premier abord, c'est le fond bleu et la cadre jaune de Vichy-Etat que l'on voit. Puis on distingue un autre cadre, blanc celui-ci avec des lettres capitales rouges et une zone qui tangue un peu dans la partie basse avec une petite vaguelette bleue et des lettres qui dansent. Vichy-Etat recouvre ici une publicité pour l'eau Vittelloise dont le slogan très incitatif  était "Buvez Vittelloise, l'eau qui chante et qui danse". Une belle découverte et une première apparition de Vittelloise sur ce blog. L'ensemble date de la fin des années 60 par la société SFAR.

 
      La Courneuve, 47 avenue Jean-Jaurès, mars 2017.

mercredi 29 mars 2017

(Veedol/Fernet-Branca)

Un palimpseste détonnant, davantage visible quand on force un peu les contrastes. On y devine une première publicité en haut pour la marque Veedol accompagnée de son personnage qui prend toute la partie gauche du mur. Le col de sa chemise jaune, en V permet de se repérer et de deviner sa tête et son buste. Le mur accueille une autre publicité pour la marque de boisson apéritive Fernet-Branca. Un clin d'oeil à l'usine de sirpos et d'alcool Cusenier installée en face en 1935 ?
Pour redécouvrir ce mur déjà pris en 2009 et constater les méfaits du temps qui passe, c'est par ici sur le blog de Philippe.
 La Courneuve, 165 avenue Paul Vaillant Couturier, mars 2017.

mardi 28 mars 2017

(Bleu, blanc, rouge)

Une version peu courante de Dubonnet : réalisée sur un fond blanc, le nom de la marque en capitales rouges, s'inscrit dans la partie haute d'un cadre rectangulaire afin de laisser place à la mention quinquina en bas à droite. Le tout se détache sur un aplat bleu ciel. La publicité a été peinte au début des années 1960.

  
  
La Courneuve, 135 avenue Paul Vaillant-Couturier, mars 2017.

jeudi 16 mars 2017

(8 ans !)

Aujourd'hui, voilà  8 ans que le blog existe et avec un peu plus de 1250 articles au compteur, j'ai décidé de lever le voile sur qui se cache derrière les carnets de Clio. 
Je suis arrivée dans la blogosphère un peu par hasard. Je cherchais je crois au départ un espace pour poster mes photos de murs peints, avec l'idée que ce lieu soit davantage un cahier ou un carnet que l'on ouvre et que l'on referme pour soi.  Et puis petit à petit, j'ai reçu des contributions, des commentaires, des témoignages et des encouragements à continuer. Ce fut là la naissance d'un véritable intérêt pour le sujet. Une révélation.
Parallèlement, dans le cadre de mon activité professionnelle, en tant que chercheur du patrimoine, j'ai été amenée à arpenter le territoire, d'abord dans le Berry, puis à Orléans, dans l'Oise et aujourd'hui en Seine-Saint-Denis au sein du Conseil Départemental. Certes, traquer les murs peints publicitaires ne fait pas partie de mes missions principales mais, chemin faisant, parce qu'une exploration systématique d'un territoire, conduit toujours à tomber sur quelques vestiges peints (relire notamment l'histoire de ce beau sac à patates), et parce que peu à peu ce blog est cité dans des articles et ouvrages sur ce sujet, ils se sont peu à peu immiscés dedans. Ainsi, dans ma première publication La mémoire industrielle de Bourges (Editions Alan Sutton), parue il y a 11 ans maintenant,  on trouve deux ou trois photos de murs peints notamment sur les liqueurs Georges Monin. Dans l'ouvrage de 2011 sur Le Grand Creillois industriel : architecture et patrimoine (Editions Lieux-Dits), les murs peints ont eu le droit à un chapitre entier ! 
De fil en aiguille, le blog a ainsi réuni des murs peints de toute la France et un peu d'ailleurs aussi : ceux de mon enfance dans l'ouest, au bord de la Loire, ceux plus lointains de ma famille et ceux que je glane aujourd'hui, embarquant au passage ma propre famille, mes amis et mes collègues dans cette exploration inédite. J'arpente, j'explore, je recherche et j'engrange ce qui, pour reprendre les mots de la sociologue Nathalie Heinich s'agglutinera aux trouvailles de [mes] pairs, fabriquant ce trésor collectif que l'on nomme "le patrimoine". 

Merci donc à mes contributeurs fidèles et à ceux plus occasionnels qui dénichent toujours de vraies pépites. Merci à mes amis et à toutes celles et ceux qui s'intéressent au sujet. Sans vous, ce blog serait différent et aurait une autre saveur. Merci aussi à ma famille qui supporte, mais apprécie finalement je crois de plus en plus, ces pauses "obligatoires" au bord des routes et au pied des murs peints.  

Clarisse LORIEUX.

mardi 14 mars 2017

(Star coiffure)

L'enseigne de ce commerce de coiffure pour dames et messieurs n'a quasiment pas bougé depuis sa création : enseigne, rideau de fer et activité. Les souples cursives de l'enseigne autrefois dorée se détachent sur fond de mosaïque noire parsemée ça et là de cabochons rouges. Seule une petite coquetterie semble avoir été ajoutée à l'emplacement du point du i remplacé par de maladroites lettres majuscules formant le mot "STAR". Une étoile qui ne brille pas vraiment par sa présence mais qui contribue néanmoins à l'équilibre de l'ensemble.
 
 
La Courneuve, 90 boulevard Pasteur, 14 février 2017.

mercredi 8 mars 2017

(Nationale 7 !)

Avec un poil de retard sur la réception, voici un mur déniché au bord de la nationale 7 par Jean-Christophe il y a trois ans...! Beaucoup de choses à lire et à déchiffrer. Côté route, une Simca bien fatiguée, partiellement effacée dans sa partie basse. L'ouverture fermée par un volet préexistait à la publicité. Quelques traces peintes du M y sont encore visibles. La partie haute semble avoir été occupée par une autre publicité, une Dubonnet ? Une Saint-Raphaël ? On distingue en effet un cercle qui pourrait être lié à l'une ou l'autre de ces publicités. Je pencherai davantage pour la première option, une Dubonnet, car il reste un léger fond bleu.
L'autre mur accueille plusieurs publicités : une Antar à droite avec la mention en haut "l'huile de France", une publicité pour les maisons Phoenix à gauche et vraisemblablement une Dubonnet sur fond rouge antérieure. Pas de place perdue et un emplacement de choix, convoité également par les panneaux publicitaires !
Tronsanges, Barbeloup, nationale 7, mars 2014. 
Un grand merci à Jean-Christophe !

lundi 6 mars 2017

(Triple niveau)


Alors que la lecture par niveaux des éléments architecturaux et de la modénature de cette maison du centre de Saint-Gaultier est plutôt évidente, pris dans leurs ensembles ils en rendent le décryptage plus difficile. Et on se demande ce qui, de l'ovale de l'huisserie de la lucarne, des persiennes closes, de l'enduit moucheté rose, de l'enseigne vintage du commerce ou du mur peint, attire le plus le regard.
Saint-Gaultier, rue des Gachons, 13 avril 2016. 
Merci à Thibault.

samedi 4 mars 2017

(Au choix)

Vestige de la signalétique d'autrefois, cette plaque Michelin, toute craquelée garde le cap des directions !
Saint-Gaultier, rue Grande, 13 avril 2016.
Merci à Thibault.

jeudi 2 mars 2017

(H muet)

Déjà publiée en septembre 2011, je reposte cette magnifique Byrrh nivernaise dont la réalisation à l'oblique, en voulant s'adapter à la largeur du pignon, a pris quelques libertés avec la hauteur des lettres. Il ne manque certes pas grand chose au H final. Mais c'est bien cette liberté de réalisation, parfaitement volontaire et assumée, qui donne tout son intérêt et sa force visuelle au nom de la marque. 
 
D 951, Armes (Nièvre).

mercredi 1 mars 2017

(Bricolage)

Réapparu suite à la démolition d'une maison, ce mur peint sartenais a été réalisé pour la promotion d'un supermarché et d'un magasin de bricolage.
 
Sartène, février 2017, angle de l'avenue Hyacinthe Quilichini et du 37 Cours Soeur Amélie.
Merci à Marie-Laure !