mardi 19 février 2013

(Out)

Voici ce qui arrive aux murs tourangeaux que l'on décide de piqueter pour faire réapparaître l'appareillage de petits moellons calcaire. Mais quand cette restauration, que l'on ne peut que saluer car elle contribue à valoriser un mode constructif vernaculaire, "s'attaque" à un mur peint publicitaire, mon coeur balance... même si l'Energic d'origine n'était plus très fraîche (prise en août 2010).
La ville de Langeais est ainsi pleine de contradictions vis à vis de la sauvegarde de ses murs. A quelques mètres de cette Energic en cours de disparition, j'avais salué en juillet 2010, la préservation de la partie haute du mur pignon conservant une très belle pub pour les huiles Renault. En revanche, à la sortie de la ville en direction de Saint-Michel-sur-Loire, la démolition d'une dépendance avait sonner le glas d'une grande Radiola. 

Vaste sujet donc que la préservation de ce patrimoine connu, apprécié et mais grandement sous-estimé. Mais il est vrai qu'en l'absence de législation ou du moins d'aides à la protection et à la valorisation de ce patrimoine, son appréciation reste au seul jugement des propriétaires.

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