lundi 31 janvier 2011

(Rigolettes)

Cette magnifique devanture en mosaïque bleue, datant des années 1930, abritait autrefois la confiserie de Charles Bohu, située rue de la Marne à Nantes. Le maître des lieux y commercialise à partir de 1902 la rigolette, bonbon rappelant le berlingot, constitué d'une coque de sucre fourrée de pulpe de fruits (ananas, cassis, citron, framboise et mandarine).

Ce bonbon doit son nom au chat de Charles Bohu, Rigolette, hommage au Rigoletto de Verdi. Si la confiserie n'est plus visible à cet endroit, la façade en revanche a été conservée.

Nantes, juillet 2006

lundi 24 janvier 2011

(Apparition)

A Saint-Patrice, je vous avais déjà présenté ce mur avec une toute petite publicité pour le chocolat Menier. A la faveur de l'hiver et d'un bon débroussaillage (devrais-je dire un bon toilettage ?), une autre petite publicité peinte est apparue pour l'eau de toilette Lubin. Une petite mais belle trouvaille.
9 août 2009

fin décembre 2010

samedi 22 janvier 2011

(A Chambly)

Une annonce peinte judicieusement placée dans l'avancée du mur de cette maison... pour une agence immobilière, l'agence UON toujours en activité.

Chambly (Oise), 16 janvier 2011.

mardi 18 janvier 2011

(Gibbs et la brosserie)

La brosserie (fabrication de brosses de toilette, de brosses à dent, pinceaux, plumeaux...) apparaît au tout début du 19e siècle dans l'Oise et se concentre peu à peu dans les environs de Noailles. C'est justement dans cette ville que l'on trouve le long de la n°1 deux anciennes brosseries :
La première est une "manufacture de brosserie fine : maisons J Marchin et Bourguignon frères". Le siège était apparemment rue du faubourg du Temple à Paris, comme le laisse suggérer les quelques lettres encore visibles au dessus du premier niveau.
La seconde, créée en 1843, s'est implantée de l'autre côté de la rue, un peu plus haut en allant vers Paris. De même typologie, elle ne possède que le nom de "Manufacture de brosserie fine". Le siège social est indiqué à chaque extrémité du mur du premier étage "La Saint-Qentinoise, siège social, 20 rue Lepeltier".
Enfin, la manufacture était dépositataire de la marque GIBBS, dont on voit les 5 lettres s'étendre sur la façade : une marque connue pour ses lames de rasoirs, brosses à dents mais surtout pour son savon à barbe appliqué à l'aide d'un blaireau.
Gibbs est en effet le patronyme d'une vieille famille britannique qui créa en 1712 une savonnerie et devient au 19e siècle le fournisseur breveté de la cour royale d'Angleterre. Les produits Gibbs sont importés en France en 1906 par Lucien Allègre et Pierre Thibaud et un slogan est créé à cette occasion : "Avec le savon Gibbs, se raser devient un plaisir". Les produits sont diffusés plus massivement à partir de 1909 lors de la constitution de la société Pierre Thibaud et Cie chargée de placer les produits Gibbs en France, en Europe et dans les colonies.
A Noailles, la brosserie dépositaire fit donc les choses en grand : malgré la contre-allée et la rangée d'arbres, la marque Gibbs est visible de loin.

Noailles, juin 2010, janvier 2011.

lundi 17 janvier 2011

(Enseignes peintes à Saint-Leu-d'Esserent)

Au pied de l'église abbatiale, l'axe constitué par les rues de l'Eglise, des Forges et de la rue Christine conserve quelques maisons avec des enseignes peintes : une ancienne charcuterie :
et une boutique de mercerie-lingerie transformée en bar :


Saint-Leu-d'Esserent, 16 janvier 2011.

dimanche 16 janvier 2011

(Maison Leveillault)

La maison Leveillault, fondée en 1893 est l'un des plus anciens (voire le plus ancien) magasin de musique de Tours. La devanture côté rue conserve ces enseignes de bois "Pianos", "Musique", "Lutherie Orgues". Le pignon donnant sur la petite rue Claude Vignon a lui gardé son enseigne peinte, un violoncelle dans lequel est inscrit "Atelier de réparations de pianos".
Un magasin qui propose aujourd'hui partitions, xylophones, accordéons, guitares... et bien-sûr pianos !



40 rue Néricault-Destouches, Tours, 27 décembre 2010.

lundi 10 janvier 2011

(Murs peints à La Chapelle-sur-Loire {4})

Un dernier mur sur la commune de la Chapelle en bleu et orange pour un hôtel tourangeau. On distingue en haut le mot HOTEL, au centre le mot RUE et en bas TOURS. Est-il toujours en activité ? Le bâtiment existe-t-il toujours ? Mystère.
La Chapelle-sur-Loire, 2 janvier 2011.

dimanche 9 janvier 2011

(Murs peints à La Chapelle-sur-Loire {3})

Une Poulain encore bien vive sur ce mur de tuffeau blanc, si on la compare à celle-ci et celle-là.
La Chapelle-sur-Loire, 2 janvier 2011.
P.S. : les liens fonctionnent c'est bon ! (merci Christian)

mardi 4 janvier 2011

(Murs peints à la Chapelle-sur-Loire {2})

Il semble bien que ce mur, au premier abord complètement illisible, ait accueilli une publicité pour Perrier. La mention en haut à gauche "Buvez un..." et les bulles (cercles) partiellement visibles sur le mur sont autant d'indices qui convergent vers cette piste.
Ce qui viendrait également résoudre une interrogation sur ce mur.
La Chapelle-sur-Loire, 2 janvier 2011.

lundi 3 janvier 2011

(Murs peints à la Chapelle-sur-Loire {1})

Après la crue de 1856, voici un autre cru, celui du Cognac Martell ! Presque effacé et à peine visible avec l'arbre planté devant, ce mur peint publicitaire se laisse encore deviner mais pour combien de temps encore ?


2 janvier 2011

dimanche 2 janvier 2011

(La Chapelle-sur-Loire : la crue de 1856)

Pour ce premier post de l'année, direction la Chapelle-sur-Loire, commune ligérienne d'Indre-et-Loire, marquée par la grande crue de juin 1856. Ici et là, quelques indices témoignent de l'ampleur des dégâts suite à la rupture de la digue. A la suite de cette catastrophe, la levée a été réhaussée de 1.20 m (ce qui correspond aux six marches permettant d'accèder aujourd'hui dans l'église) et le lit de la Loire s'est creusé de 1.80 m.




Cette stèle située au bord de la levée marque l'emplacement où la digue céda sur près de 20 mètres le 4 juin 1856 coupant le village en deux et détruisant 52 maisons.



La crue du 4 juin 1856 atteint 7.03 m, celle de septembre 1866, 6.80 m !

La Chapelle-sur-Loire, 2 janvier 2011.