dimanche 31 octobre 2010

(Pompiers peints !)

Une porte rouge, sans doute ancienne porte de grange, le long de la route allant à la Chartre-sur-le-Loir. Il s'agit du bâtiment qui abritait le service des pompiers du village de Chemillé-sur-Dême, que l'on pouvait appeler à l'aide en composant le 20 ! Un beau témoignage comme en recèlent souvent les villages.
Chemillé-sur-Dême (37), rue de la Chartre, 30 octobe 2010.

(Boucherie chemilloise)

C'est un village où je passais mes vacances enfant ... mais il me semble que cette boucherie devait déjà être fermée où sur le point de l'être. Elle est située à l'angle de la rue Bournigault et de la rue de la Chartre ; elle présente une devanture soignée quoique décrépie ce qui n'est hélas pas une exception dans ce village du nord de l'Indre-et-Loire.
Chemillé-sur-Dême (37), rue de la Chartre, 30 octobre 2010.

(Au Faisan Doré)

C'est un ancien hôtel restaurant situé au débouché de la route de Tours à Chemillé-sur-Dême. Il a été renové en 1952 dans un style naïf : le haut du garage et des piliers entourant l'entrée de la porte sont sommés de petits faisans en ciment rappelant le nom du lieu : le Faisan Doré.
Chemillé-sur-Dême (37), rue de la Corne, 30 octobre 2010.

(Michelin recyclé)

Les bornes Michelin qui fleurissaient auparavant au bord des routes trouvent parfois de nouveaux usages. Ici, cette ancienne borne a été déplacée à plusieurs kilomètres de son implantation d'origine pour fleurir les abords de cette maison à Chemillé-sur-Dême.
Chemillé-sur-Dême (37), chemin Saint-Hilaire, 30 octobre 2010.

samedi 30 octobre 2010

(Retour en terre isarienne)

A Neuilly-en-Thelle, cette grande bâtisse, située place du Maréchal Leclerc, est couverte d'inscriptions relatives à l'ancienne Maison Langlois, reprise par Lebrun puis par le Comptoir Français. Le bâtiment abritait à l'étage une salle de banquets et un billard. On y trouvait donc tout ce dont on pouvait avoir besoin : une pharmacie d'abord où l'on peut encore lire entre les deux fenêtres du niveau supérieur "PRODUITS/VETEMENTS/BANDAGES", puis au niveau inférieur "Eaux minérales/Spécialités". Se succèdent ensuite les mentions :
"Librairie Papiers Peints Couronne Mortuaires"
"Epicerie/Vins/Liqueurs/Spiritueux"
"Serrurerie/Bonneterie/Mercerie/Fourrures (?)/Chaudronnerie"
Les superpositions sont nombreuses mais n'empêchent pas ici la lecture.


Un grand merci à Evelyne qui contribue encore une fois à enrichir ce blog !

lundi 25 octobre 2010

(Echafaudages romains)


Silhouettes métalliques immortalisées par les photographes Bernd et Hilla Becher, les gazomètres dits "à colonnes", sont surtout visibles aujourd'hui en Allemagne et en Grande-Bretagne. Les découvrir sous le soleil de Rome, au milieu des dômes des basiliques et des ruines antiques provoque un grand étonnement au point que beaucoup les prennent pour des échafaudages.

En réalité, ce type de gazomètre était le modèle le plus répandu dans le paysage industriel urbain. Le cadre métallique cylindrique fixe enserre une cloche sous laquelle est conservé le gaz. La variation de hauteur de la cloche indique la quantité de gaz présente. Ces gazomètres ne sont plus utilisés mais ont été conservés au titre de témoignage de "l'archéologie industrielle" de la ville.

Quartier de la Garbatella (quartiere della Garbatella) et villa Medicis (villa Medici), Rome,

23 octobre 2010.

lundi 18 octobre 2010

(Quartier de Charonne {1})

La rue des Vignoles s'étire entre la rue de Bagnolet et la rue d'Avron pour rejoindre au nord la rue des Orteaux percée en 1719 pour la duchesse d'Orléans afin de rejoindre plus facilement son château de Bagnolet.
La rue de Vignoles doit son nom à la culture de la vigne plantée sur le coteau de Charonne : un vin aigrelet appelé guinguet y était produit, d'où l'appellation de guinguettes, qui se sont mutlipliées dans ce quartier au 19e siècle.
Le haut de la rue est en pleine réhabilitation : ces petites maisons longées par des impasses très étroites, parallèles les unes aux autres, cotoient de grands immeubles. On y trouve encore d'anciennes boutiques comme celle plutôt intrigante pour des pneus Nova qui n'a plus de raison d'être, car qui achète encore des pneus à Paris !

Rue des Vignolles, Paris 20e, 17 octobre 2010.


dimanche 17 octobre 2010

(Au fol espoir)


Entre 1889 et 1970, le bois de Vincennes abrite un polygone de tir, des ateliers de pyrotechnie et d'artillerie. Le lieu est investi au milieu de l'année 1970 par Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil rejoint par d'autres théâtres, l'Epée de Bois, l'Aquarium, la Tempête...
Une réhabilitation réussie dans cette enclave parisienne au milieu des bois.






La Cartoucherie, bois de Vincennes, 16 octobre 2010.

jeudi 14 octobre 2010

(Les époques Radiola)

Cette maison est une maison Radiola !
Car elle présente sur toutes ses faces des réclames pour la marque au perroquet. Sur le pignon est, un panneau en bois mentionnant "Télévision/Hifi/Radiola. E Perceval/Distributeur officiel" suivi d'un numéro de téléphone. La façade sur rue comporte deux enseignes lumineuses Philips et Radiola et une devanture au nom de G. Perceval. Le pignon ouest enfin est traité en peinture et s'étale sur la totalité du mur. Le mot Radiola se détache encore sur le fond blanc.



Rue de la République, Montataire (Oise), 11 octobre 2010.

mercredi 13 octobre 2010

(Murs peints à Pontoise {2} : un cube)

Face à la gare de Pontoise émerge de ce haut mur pignon un vestige peint pour le bouillon KUB. Seul le début encore visible sur la souche de la cheminée en brique se détache encore. Le reste a du disparaître lors du ravalement du pignon. Un mur peint publicitaire à comparer avec celui-ci, beaucoup plus grand !
Rue Thiers, Pontoise, 10 octobre 2010.

dimanche 10 octobre 2010

(Murs peints à Pontoise {1})

Il ne reste plus grand chose de ce mur peint pour les biscottes et toasts Darry. Une partie du cercle bleu, symbole de la marque, le début du mot biscotte et le D stylisé de Darry tronqué à jamais par le percement de la fenêtre.
La marque a été créée en 1935 par un dénommé Darry dans la commune de Pierrecourt située en Seine-Maritime (en Normandie). Elle a été rachetée par la société Pelletier au début des années 1980 elle-même reprise par Lu, le premier biscuitier français.
Rien d'étonnant donc que cette publicité ait été peinte sur l'axe menant de Gisors à Pontoise (axe Paris-Dieppe), et surtout sur le mur d'une boulangerie-pâtisserie !
26 rue de Gisors, Pontoise, 10 octobre 2010.

vendredi 8 octobre 2010

(Mieux que bien... )

... c'est Georges Monin* ! Créée en 1912 à Bourges, la distillerie Georges Monin connaît véritablement son essor entre les deux guerres où près de 1 million de bouteilles de liqueurs et de sirops (citronnades et orangeades) sont vendues. Georges Monin, le fondateur, disparaît en 1944 ; la société est reprise par son fils Paul qui crée la branche distillerie, jus de fruits et sirops et négoce de vins. Le Glasco, un sirop à base de jus de citron concentré naît en 1954.

Ce mur présente donc le sirop Glasco : on devine, en bas en lettres noires, la mention "Liqueurs Georges Monin".

Un mur qui fait écho à un autre, découvert à Loches il y a déjà quelques années, et présenté dans ce livre à la saveur un peu particulière...puisqu'il s'agit de mon premier opus écrit il y a maintenant 5 ans !

"Ici, Dépôt des liqueurs Georges Monin de Bourges."

La distillerie Georges Monin existe toujours près de la cathédrale de Bourges et un nouveau bâtiment, construit il y a quelques années est visible depuis l'autoroute A 75 en direction de Clermond-Ferrand.

Le premier mur a été pris en septembre de l'année dernière, il recouvre une publicité pour le Cognac. Le second a été pris en juillet, et perd, un peu plus chaque année, de sa lisibilité.

Saint-Etienne-de-Chigny septembre 2009 ; Loches, juillet 2010.

*encore un slogan original qui sonne bien !

jeudi 7 octobre 2010

(Mais où est Valentin ?)

Ce mur peint aurait pu figurer dans la rubrique énigmes peintes de ce blog tant il est vrai qu'au premier abord, on n'y voit rien... à part un panneau très récent. Mais c'était sans compter sur un petit détail qui a accroché mon regard. En bas à droite, au niveau de la base du panneau, on remarque une légère courbe qui ne peut correspondre à une lettre...

Lorsque l'on zoome, on distingue un bras portant un seau. Dans les représentations peintes, l'inventaire est vite fait : il s'agit du personnage symbole de Valentine, que j'ai rebaptisé Valentin, mais qui aurait pu aussi s'appeler Valentine puisque les peintures pour décoration ont été créées par Monsieur... Valentine.
La "belle peinture" Valentine a ainsi retrouvé, à défaut de ses couleurs, son identité.

Ancienne nationale 152, Cinq-Mars-La-Pile, septembre 2009.

(Toute peine mérite Salers*)

* Il s'agit de l'un des slogans vantant l'apéritif Salers, né en 1885. Il est élaboré à partir de la gentiane jaune d'Auvergne, "la plus ancienne marque de gentiane du Massif Central" qui était cueillie autrefois sur les pentes du Puy Mary, pas très loin du village de Salers. La distillerie de la Salers située en Corrèze, à Montaignac-Saint-Hippolyte, produit toujours cet apéritif.
Ancienne nationale 102, Vieille-Brioude, août 2006.

mercredi 6 octobre 2010

(Un commerce fragile à Saumur)

La façade de ce bel immeuble, situé rue Bonnemère à Saumur, a abrité un commerce de verres à vitres, de couleurs et de vernis. Dans les cabochons en pierre sont gravés les différents produits qui étaient proposés : HUILES, GLACES, ACIDES et ESSENCE.
Gebhard était le propriétaire des lieux.



Saumur, 26 septembre 2010.