(Enseignes peintes senlisiennes {2})

En venant de Paris par la nationale 17 on arrive face à un embranchement : à gauche, la rue Vieille-de-Paris, ancien tracé de la nationale conduisant au pied de la cathédrale dont on aperçoit le clocher au loin : à droite la rue de la République qui débouche sur le rond-point du cerf à deux pas de la gare.

C'est en remontant cet ancien axe que l'on trouve les témoignages les plus intéressants de l'activité économique d'autrefois avec entre autre la "société nimoise" qui semble avoir abrité une compagnie d'assurance... Drôle de nom tout de même au coeur de l'Oise. L'ancien hôtel du point du jour dont on remarque encore l'enseigne au centre de la façade fait office de point de jonction entre les deux rues.

Rue Vieille-de-Paris (ancienne nationale 17), 28 août 2010, Senlis.

(Enseignes peintes senlisiennes {1})

L'ancienne tonnellerie Beaujard déploie ici, autour de sa porte, son enseigne ainsi que les services qu'elle proposait : mise en bouteilles, seaux, descentes de caves, bacquets.

Sous ces quatre mentions on distingue d'autres mots dont certains semblent faire référence à une autre activité: "BACS FLEURS et FANTAISIE" dans la partie gauche et "DESCENTES CAVES, *UCHO*, CAN*LLES" dans la partie droite.

28 août 2010, rue du Long-Filet, Senlis.

(Gare fantôme {2}*)

A Senlis, la gare fut détruite au début de la Première Guerre mondiale, le 2 septembre 1914, par les troupes allemandes et la ligne ferroviaire Chantilly-Crépy-en-Valois est partiellement déclassée (de Senlis à Crépy) en 1939 puis totalement en 1971.

A Senlis, il n'y a plus de voies ferrées, on ne peut donc pas parler de trains fantômes, en revanche, l'actuelle gare, reconstruite en 1922 par Gustave Umbdenstock, l'est. Son style architectural est unique et en fait l'un des joyaux patrimoniaux de la ville.

La buvette de la Gare, située à quelques dizaines de mètres de la gare, semble elle aussi désertée. Senlis, 28 août 2010.

*La première gare "fantôme" mentionée dans ce blog est ici.

(Réponse...)

un ancien commerce à Entraygues-sur-Truyère (à prononcer Entrailles !) dont le seul mot encore visible sur sa devanture est "nouveautés".

11 août 2010, Entraygues-sur-Truyère, Aveyron.

(Des précisions...)

sur cette publicité peinte tronquée dont Philippe a trouvé le début caché : il s'agit de la marque apéritive Bartissol dont une partie du slogan (million) apparaît dans le bandeau noir : "un million dans un verre". L'autre mention communément associée à cette marque"si délicicieux a l'apéritif" et qui se trouve généralement dessous a également été masquée. Merci encore à Philippe et j'espère bien trouver la prochaine entière !

(Mais qu'ouvre donc cette porte ?)

Réponse dans le prochain post !

(Bellevue)

L'endroit est plutôt désert à deux pas de l'entrée de l'autoroute pour aller à Brive, l'ancienne nationale n'attire plus les foules. Le café Bellevue n'a conservé que son enseigne peinte et les Nouvelles Galeries, créées en 1967 le long du boulevard Koenig et dont le mur fait la réclame, sont fermées depuis quelques années.

Noailles, avenue du 8 mai 1945 (D920), 13 août 2010.

(Clair comme de l'eau)

"Buvez un ..." : la suite reste muette même si Cinzano me vient spontanément à l'esprit. La publicité était en tout cas efficace sur ce grand pan de mur surplombant les tomates et les salades !

Noailles (Corrèze), avenue du 8 mai 1945 (D920),13 août 2010.

#Edit de l'article, la solution est ici : clic !

(Aux Quatre Routes du Lot)

Un village au nom qui ne s'oublie pas, à la croisée de deux routes qui partent en direction de Turenne, Martel, Vayrac et Meyssac. Une grande bâtisse et son commerce coloré. Dans l'arrière-cour un atelier dont la raison sociale s'inscrit en grande lettres capitales orange sur fond gris. Les établissements Vauzou, malgré les apparences, sont toujours en activité.

Créés en 1923 par Maurice Vauzou, ils sont spécialisés dans la confection de chemises et d'habits de travail. L'entreprise familiale dépose même deux marques : L'Inusable et Morix. Aujourd'hui, aux vêtements de travail s'est ajouté un rayon de prêt à portée féminin. Mais pas de chance (pourtant c'était un vendredi 13) ce jour-là, tout était fermé !

Les Quatre-Routes du Lot, 13 août 2010.

(Rideau baissé...)

... pour le grand Hôtel de la Poste à Alvignac dans le Lot sur la route du gouffre de Padirac qui présent sur son pignon côté rue son enseigne peinte : HOTEL DE LA POSTE. Cette dernière étant en face.

13 août 2010, Alvignac.

(A Camburat)

Elles ont pourtant un air de déjà vu, la typo ne m'est pas inconnue...mais je sèche pour ces deux publicités situées à l'entrée de Camburat dans le Lot !

12 août 2010, Camburat (Lot).

(Suze)

A la sortie de Figeac au bord de la D 840, cette petite bâtisse (à vendre) présente une discrète mais nénamoins efficace publicité pour Suze.

12 août 2010, Figeac.

(Total...)

...blanc !! Impossible de me rappeler où a été prise cette photographie précisément. Cette ancienne station Total située entre Chaudes-Aigues et Entraygues-sur-Truyère, n'est plus en activité, tout comme le bar dont on voit l'enseigne. 11 août 2010, entre Chaudes-Aigues et Entraygues-sur-Truyère *

*sur la route des vacances !

(Renault)

Entre l'ancre de chaînage, le panneau indicateur et l'arrêt de bus : cette publicité pour Renault (pour un garage ? pour un lubrifiant ?) est à peine visible. Pourtant, si l'on regarde l'autre partie du mur dont le crépi a été piqueté pour laisser les pierres apparentes, il y a comme eu une volonté de le conserver... Saint-Cyr-sur-Loire, levée de la Loire, 18 juillet 2010.

(A Cinq-Mars-la-Pile)

En entrant dans Cinq-Mars-la-Pile depuis Langeais on est accueilli à gauche par un mur peint pour l'Hôtel du centre (en lettres capitales) précisant qu'il se trouve à 800 mètres (vous pouvez le découvrir grâce à la contribution de Christian sur ce blog).

En continuant un peu on découvre sur la droite, le long de la rivière, le bar tabac Au Bon Accueil et une grande publicité Dubonnet.

Cinq-Mars-La-Pile, route de Tours, 18 juillet 2010.

(Chez Marcel)

Ancien salon de coiffure tenu par un dénommé Marcel à Cinq-Mars-La-Pile.

Cinq-Mars-La-Pile, route de Tours, le 18 juillet 2010.

(Energic !)

Cette publicité pour les huiles Energic est exactement située cent mètres avant CELLE-CI. De quoi offrir un large choix aux automobilistes qui entraient dans la cité d'Anne de Bretagne. Et qui explique aussi la présence d'une autre publicité (en blanc) où l'on distingue encore le nom du Family Hotel "à 100 mètres à gauche" : l'actuel hôtel la duchesse Anne La maison située en face fait la réclame pour du carburant (seul mot visible en bas à gauche) et pour la marque Pernod Fils dont ne reste que le "Nod" et le "S" !

Langeais (37), route de Tours, 18 juillet 2010.

(Sur la route de Tours)

Un premier mur impossible à déchiffrer : il y en a dans tous les sens et de toutes les couleurs... Avis aux amateurs. Le second mur est plus limpide, il s'agit d'une publicité pour les pépinières Bachelier Charvot (130 ha) spécialisées dans la culture générale de tous les végétaux de plein air. Il existe deux pépinières à proximité de Châteauroux, mais elles ne portent pas ce nom là. Il semble donc bien que le mur peint soit la dernière pousse visible des pépinières ! Châteauroux (36), 145 avenue de Tours, juillet 2010

ET UNE NOUVELLE RUBRIQUE : ENIGMES PEINTES !

pour les murs peints les plus récalcitrants à déchiffrer!

(La Mare au Diable)

C'est sur la commune de Mers-sur-Indre, au coeur du bois de Chanteloube, que se trouve la mystérieuse Mare au Diable, celle du roman de George Sand, à qui elle a donnée son nom. "C'est un mauvais endroit et il ne faut pas s'en approcher sans jeter trois pierres dedans, de la main gauche, en faisant le signe de croix de la main droite. Ca éloigne les esprits..." Une croix est d'ailleurs toujours plantée en son milieu pour conjurer sa réputation maléfique !

Il était donc tout naturel que le dancing de la commune, fermé depuis longtemps, prenne le nom de La Mare au Diable. Il y a quelque chose de pesant dans cette grande bâtisse aux volets fermés.

Mers-sur-Indre (36), rue George Sand, 16 juillet 2010