dimanche 31 août 2014

(Géométrie variable)

A la suite de la publication de ce mur peint, Jean-Christophe s'est interrogé sur le sens de lecture - et de peinture- de la marque Suze. Je me fais donc à mon tour l'écho de ce pertinent questionnement :

La plupart des annonceurs et des peintres en lettres ont choisi le sens de lecture qui nous est classique pour décliner leurs publicités : soit de gauche à droite et à l'horizontale. La disposition verticale n'est donc statistiquement pas la plus courante, même dans le cas de marques au nom très court (Suze donc) qui permet justement d'obtenir une déclinaison plus percutante, souvent réalisée au bord du mur le plus proche de l'axe de circulation.

Pourtant, quelques marques ont choisi de sortir du cadre strict horizontal ou vertical à l'instar de Dubonnet (voir ce très beau mur sur la nationale 7) ou, encore une fois, de Suze, en optant pour une mise en scène en diagonale. Certaines en ont même fait  leur marque de fabrique parfaitement reconnaissable pour l'automobiliste. Ainsi, "Le Café Quotidien", "Total", "Frigéavia", et les "Saint-Raphaël" relookées sont légèrement de biais. 

Enfin, l'indétrônable Dubonnet, présente partout en France, s'est essayée à un genre bien particulier, la cruciverbie imprononçable ! Si la célèbre boisson s'est surtout servie des trois syllabes de son nom pour en faire sa marque de fabrique : Dubo, Dubon, Dubonnet que l'on peut encore croiser (par exemple ici) elle a parfois choisi de couper vraiment court comme à Lignières-de-Touraine !

Pour finir, et pour en revenir à Suze et compléter les statistiques amorcées par Jean-Christophe, ce blog recense 33 Suze : 2 ont été peintes en diagonale, 11 à la verticale, et enfin 20 à l'horizontale. CQFD ?

Il me reste à vous souhaiter à tous une bonne rentrée et à vous conseiller la lecture des deux tomes écrits par Marc Combier et consacrés à cette même passion qui nous anime: Les publicités peintes !

samedi 30 août 2014

(Le Clos Fleuri)

A Avesnes-sur-Helpe, à quelques mètres de la Suze présentée ici et hier, deux autres grands murs sont visibles depuis la voie ferrée : une triple Dubonnet et une publicité pour l'hôtel restaurant le Clos Fleuri aujourd'hui fermé mais dont le bâtiment est toujours là.
Avesnes-sur-Helpe, mai 2014, par Thibault. Merci !

vendredi 29 août 2014

(Suze)

Aussi dorée que la boisson qu'elle représente, cette publicité pour Suze se présente sous une forme un peu moins courante qu'habituellement, à la verticale. De quoi se démarquer de ses concurrents pour plus d'impact.
Avesnes-sur-Helpe, mai 2014. Par Thibault.

jeudi 28 août 2014

(Sans éclipse)

Déjà présentée ici en septembre 2009, ces deux grandes publicités restent, cinq ans après, toujours en bon état : toniques et sans aucune éclipse !
Châlons-en-Champagne, juillet 2014, par Thibault.

mercredi 27 août 2014

(Graissage complet)

Coincée entre deux bâtiments et dans une perspective (étudiée ?) depuis les bords de la Saône, cette grande publicité Mobiloil, peinte à deux reprises comprend, outre le nom de la marque, son emblème animal, la gargouille rouge (ou gargoyle en anglais, écrit au dessus). De la même couleur on distingue également le nom et le prénom du probable revendeur de la marque à Gray : André Martin.
Gray, juillet 2014, par Thibault.

mardi 26 août 2014

(Un petit café ?)

Du bleu pâle, une enseigne toute simple et deux battants pour ouvrir ce café aujourd'hui fermé. 
Saint-Ours-les-Roches, août 2014.
Par François.

lundi 25 août 2014

(Gelé)

Gelé, voire complètement givrée cette publicité pour les produits surgelés Agrigel. On n'y voit plus grand chose mais on distingue encore le petit pingouin formant le A de la marque. Encore un animal de pub qui va rejoindre le bestiaire déjà constitué
Châteauneuf-les-Bains, août 2014. 
Merci à François !

dimanche 24 août 2014

(Aérienne)

Les couleurs chaudes du Puy-de-Dôme sont à l'honneur sur cette prise de vue qui prend de la hauteur : nuages, fanions et faîte du toit tirent l'ensemble vers le haut. Une composition parfaite mettant bien en valeur l'héberge de cette maison entièrement recouverte par la publicité des anciens établissements Cassière.
 Saint-Eloy-les-Mines, août 2014, par François.

samedi 23 août 2014

(Façadisme)

De nombreuses villes et villages conservent encore, dans leur centre ancien, enseignes et publicités de leurs anciens commerces. La Flèche ne fait pas exception et l'on tombe ainsi au fil des rues une première façade ocre :
 Une quincaillerie : "décors, peinture, vitrerie, lettres, attributs, papiers peints"
 Un magasin de cycles et de jouets en gros :
 Enfin, plus récent, deux cafés-restaurants le "Comptoir du boeuf" et le "Relais Délice".
La Flèche, juillet 2014.

vendredi 22 août 2014

(Jour/nuit)

Une version peu courant de l'interdiction de stationner, ni en tôle ni lumineuse, mais peinte bien entendu !
La Flèche, juillet 2014.

jeudi 21 août 2014

(A la noce)

Dans le centre ville de la Chartre, les établissements Jonier étaient réputés pour l'organisation des grands évènements de la vie : baptême, mariage, banquets en tout genre. L'enseigne peinte mentionne ainsi "Cuisine pour noces et banquets à domiciles, location de vaisselle et de matériel de cuisine".
Une tôle peinte sur le côté renvoie à un café et salon de thé qui devait se situer sous le même toit.
La Chartre-sur-le-Loir, juillet 2014.

mercredi 20 août 2014

(Cap vers l'ouest)

En attendant des trouvailles du côté de l'ouest, vous pourrez découvrir dans les prochains jours des murs du sud Sarthe, du Puy de Dôme, de la Marne, du Nord et de la Haute-Saône.
A très vite, 
Clio.

(Ouverture)

Plusieurs évolutions ont rendu ce mur pratiquement illisible. La première publicité, bleu et or, que je classe dans les énigmes peintes, a été recouverte par un panneau peint pour le centre commercial Champion. Celui-ci a été percé par la suite pour permettre l'ouverture d'une fenêtre.
La Flèche, D 323 -voie de la Liberté-, juillet 2014.

mardi 19 août 2014

(Vous pouvez crever !)

C'est par ce slogan un rien provocateur que l'entreprise Rustines communiquait dans les années 20. Créée en 1903 par Louis Rustin à Paris, l'atelier est délocalisé au bord du Loir, dans les bâtiments d'une ancienne filature, en 1933. Les petites pastilles en caoutchouc seront ainsi produites à une cadence soutenue de 30 millions d'unités par mois dans les années 1950. Toujours en activité, sur le même site, l'usine est annoncée au bord de la route par une grande publicité peinte avec, en son centre, le logo datant de 1956.
Et pour en savoir plus sur l'histoire de la saga Rustines, sa production actuelle et craquer sur la boutique en ligne, allez faire un tour sur le site internet de l'entreprise. C'est beau, c'est frais, et c'est signé Machin Bidule !

 La Chartre-sur-le-Loir, juillet 2014.

lundi 18 août 2014

(Antar/Codec)

Sur la route du Mans, en quittant la Flèche, il reste encore quelques murs peints dont cet intéressant face à face Antar-Codec. Le premier est visible en direction de la Flèche, peint sur le mur pignon de cette ancienne ferme. 
Le second, visible en direction du Mans, est peint pour moitié sur bois, pour moitié sur parpaings. Le COnsortium Des Epiciers du Centre crée dans les années 1920 à Limoges a d'abord diffusé sa publicité plutôt dans l'ouest avant d'essaimer partout en France. La mention peinte sous le nom de la marque "Magasins alimentaires de qualité dans la France entière" en témoigne. On retrouve bien sûr les deux silhouettes féminines, pas encore totalement stylisées (que l'on peut apercevoir par ici) qui évolueront ensuite vers une extrême schématisation.
La Flèche, D 323 -voie de la Liberté-, juillet 2014.

mercredi 6 août 2014

(Blue(s) hotel)

Dans le quartier Marx Dormoy, à l'orée des 18e et 19e arrondissements, les changements vont bon train. Après la halle Pajol, récemment réhabilitée, les rues adjacentes attendent leur tour à l'image de cet ancien hôtel.
rue Caillie, Paris 18e, 3 août 2014.

lundi 4 août 2014

(Snack-bar)

Une ancienne crêperie-snack-bar, installée à l'emplacement d'une coopérative et les enseignes des boissons qui étaient servies : tout cela n'est plus qu'un lointain souvenir dans la rue principale de La Chartre-sur-le-Loir.
La Chartre-sur-le-Loir, rue Saint-Nicolas, début juillet 2014.