(Eblouissante !)

Déjà présenté ici, revoici le plus grand, le plus beau et le plus jaune de tous les murs peints de ce blog. Il est situé à l'entrée du Cateau-Cambresis et devait faire la fierté du chausseur Xavier... car point d'autre concurrent sur les façades de la rue !

Montay, juin 2012. Merci Thibault !

(Primeurs)

Du jaune et du vert pour cette devanture d'un commerce de primeurs situé dans la rue principale (et dans l'axe du pont enjambant la Loire) des Rosiers sur Loire.

Les Rosiers sur Loire, 28 mai 2012.

(Retour en Belgique)

Il est parfois difficile de saisir tous les indices peints sur un mur. Vos commentaires sont précieux pour apporter un éclairage sur des lieux et des souvenirs relatifs à ces murs. Ce fut le cas pour cet hôtel du sud de l'Indre et Loire. C'est le cas  aujourd'hui pour cette Caltex trouvée en Belgique. Furnemont n'est pas le nom du lieu mais celui des propriétaires qui tenaient cette station. Merci à l'"anonyme" belge qui a laissé un commentaire.

(Un nouvel élixir !)

Très peu d'élixir dans mes carnets. Le dernier en date celui-là, trouvé il y a quelques mois à Langeais. La meilleure et la plus hygiénique des liqueurs, l'élixir du Coiron donc, pouvait s'acheter directement dans la fabrique de Monsieur Deleuze à Villeneuve-de-Berg ainsi que chez les limonadiers, liquoristes et épiciers dépositaires.

Un contribution ardéchoise de Thibault que je remercie à nouveau pour toutes ses nouvelles trouvailles.

(Réponse)

C'est à Chinon. Au bord de la Vienne, par un beau dimanche ensoleillé. Une Saint-Raphaël bien cachée dénichée par Grégoire et dont voici une vue plus proche via Christian.

Merci donc à Grégoire et à Christian pour cette collaboration à mes petits carnets !

(Où est elle ?)

Allez, je vous laisse la journée pour trouver où se cache cette Saint Raphaël  qui se mire dans les eaux de la Vienne.

(A moitié...)

Le mur de clôture de cet ancien garage est curieusement à moitié conservé : 

ET Cie

E REGION **

Plusieurs anciennes lumineuses sont encore visibles le long de la route et dans la cour à l'arrière (Unil).

Le Cateau-Cambresis, rue du Marché aux Chevaux, juin 2012.
Merci à Thibault !

(Palimpseste)

Grammont a décidément bien du mal à se faire une place au soleil sur nos murs. Après celui-ci recouvert par Primagaz, voici un Grammont-Dubonnet ! On distingue encore le G et le R du début de la marque, le T de la fin ainsi que le slogan "mieux qu'un nom, un renom". La Dubonnet, dans une version peu courante présentée ici pour la première fois, est dans les mêmes teintes que celle-ci et se distingue de ses  versions plus classiques par la présence de la bouteille. Quand on apprendra enfin que la moitié de la publicité était recouverte il y a peu encore par un grand panneau, on appréciera à sa plus juste valeur ce palimpseste !

Saint-Clément-des-Levées, 28 mai 2012.

(Un certain regard)

C'est une photo qui n'a rien à envier à Depardon. Toute en contraste et en simplicité où chaque verticale en appelle une autre : les poteaux de la clôture, la cheminée, les chaines d'angle de la maison. La grande bande de bitume au premier plan donne toute la grandeur nécessaire à cette belle publicité SUZE, l'une des plus fraîche publiée sur ce blog. 

C'est une photo de Fanny, une nouvelle contributrice que j'accueille avec grand plaisir dans les pages de mon petit carnet.

D 935, Assainvillers.

(Bollée)

La porte d'entrée est du Maine-et-Loire et indéniablement liée à ce grand rond-point où trône cette élégante éolienne Bollée. Typiquement de l'ouest de la France (on en trouve cependant jusqu'en Normandie et en Bourgogne), l'éolienne Bollée doit son nom à Ernest et Auguste Bollée, fondeurs hydrauliciens au Mans. Elle est facilement reconnaissable à son escalier en spirale, ses marches en fonte ajourées et nervurées, ses haubans, sa roue et sa girouette. 

Au pied de cette éolienne, on trouve une grand bâtisse dont le mur nord était entièrement voué à la publicité. Il ne reste plus grand chose de lisible, si ce n'est les mots "avenue du général de Gaulle", "caves", "Saumur" et l'enseigne "Catena".

Vivy, 28 mai 2012.

(Pignon mystère)

Ce mur pignon a t il été un jour peint ? Difficile d'y lire en effet une quelconque trace de publicité... En revanche l'espace était réservé pour le diffuseur ASTRA.

Le Cateau Cambresis, rue de Landrecies, juin 2012.

Merci à Thibault pour son oeil avisé !

(Fiat vs Panhard)

Après ce garage belge voici un garage tout aussi intéressant situé au Cateau. La façade est si bien conservé que l'on dirait qu'elle a été restaurée pour les besoins d'un film !

On y lit de gauche à droite : 

CARROSSERIE AUTOMOBILE

GARAGE René DUBOIS Tél 97

FIAT

mécanique générale

spécialiste ...

... panhard

Admirez au passage les différentes typo utilisées, la très classique normgraphique de "mécanique générale" et la presque police dite "Michel*" pour le "spécialiste"

Un contribution de Thibault : merci !

Le Cateau, rue de Fesmy, juin 2012.

* pour Grégoire.

(Une histoire de vins)

Saumur vs Saint Nicolas ? En réalité, c'est même un peu plus compliqué que cela ! Pascal Lorieux, un viticulteur au patronyme bien sympathique (!) a installé son chai à l'emplacement d'une ancienne station essence située le long de la départementale 35, sur la commune de Saint-Nicolas de Bourgueil. Là où se trouvaient les pompes à essence, on trouve aujourd'hui un grand pressoir. Mais ce n'est pas tout ! A la faveur d'une belle luminosité propre aux matinées des bords de Loire, le grand mur pignon de la maison mitoyenne et son mur révèlent la trace d'une publicité peinte. La première lettre du nom est hélas tronquée par l'ajout d'un bâtiment, mais on peut tout de même lire en lettres capitales : (B)OUVET-LADUBAY et en plus petit sous ce nom : St HILAIRE St FLORENT. 

Les caves Bouvet Ladubay existent depuis 1851 sur la commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Etienne Bouvet descendant d'une famille de tonneliers et de tailleurs de pierre épouse en 1852 Célestine Ladubé. Il débute chez Ackerman, puis se lance et fait rapidement fortune dans les vins pétillants (on attribue d'ailleurs cette soudaine richesse à la découverte du trésor des moines de Saint Florent caché dans l'une de ses caves creusée dans le coteau...), se fait bâtir un château (le château de Moc-Baril), fait édifier une cité pour ses ouvriers, aménager un théâtre. Tout ce patrimoine est aujourd'hui toujours visible et la publicité peinte, quoique effacée témoigne de cet affrontement entre vins et terroirs de l'Anjou.

Saint-Nicolas de Bourgueil, 28 mai 2012.